Mondial de hand: ces taulières qui portent les Bleues vers les étoiles

A la veille de France-Norvège (17h30 ce dimanche) en finale du Mondial de hand, présentation des taulières d’Olivier Krumbholz qui ont mené les Bleues à la porte d'une deuxième étoile.

L’équipe de France de hand a rendez-vous ce dimanche à 17h30 à Hambourg pour disputer la cinquième finale de Mondial de son histoire. Objectif, créer l’exploit face aux Norvégiennes toujours sur leur nuage, et ramener une deuxième étoile après celle de 2003. Avant de s’immerger dans la Barclaycard Arena de Hambourg, Daniel Costantini, membre de la Dream Team RMC Sport procède à une petite revue d’effectif des taulières.

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Amandine Leynaud (gardienne, Vardar Skopje, 31 ans)

"La première taulière des Bleues, c’est Leynaud!", lance Daniel Costantini. Le dernier rempart des Bleues a écœuré les Suédoises ce vendredi. Au menu, 14 parades dont un des trois penalties adverses. Et bonne nouvelle, "elle a 31 ans mais elle va durer encore. La maturité pour une gardienne, c’est 40 ans", poursuit le membre de la Dream Team RMC Sport.

Allison Pineau (demi-centre, Brest, 28 ans)

Quand l’enjeu est au rendez-vous, la joueuse de Brest est aussi de la partie. La meilleure joueuse du monde en 2009, blessée avant la compétition est de nouveau au top. "Elle m’a beaucoup surpris, confie Costantini. Elle est arrivée sur la pointe des pieds et a été déterminante. Elle a mis les deux buts importants à la fin et en plus elle a fait siffler des fautes aux Suédoises quand elle était en défense. Elle est très complète. C’est une joueuse à nouveau très importante."

Grâce Zaadi (demi-centre, Metz, 24 ans)

"C’est la première année qu’elle se retrouve dans ce registre mais elle se montre, apprécie Costantini. Elle confirme qu’elle est très importante." Ce vendredi face à la Suède, la meneuse de jeu a encore fait preuve d’une sacrée efficacité face au but. Après un 3/3 contre la Hongrie, un 3/5 contre le Monténégro, Zaadi a rentré trois de ses quatre tirs et délivré une passe décisive.

Laurisa Landre (pivot, Metz, 32 ans)

"Je l’adore. C’est une combative, qui ne rate quasiment rien, lâche Costantini. Le tout est d’arriver à la trouver." Et ce fut le cas en quart et en demie. Son 4/6 dimanche dernier face à la Hongrie a précédé un 3/4 ce vendredi.

Camille Ayglon-Saurina (arrière droite, Bucarest, 32 ans)

Côté droit avec Alexandra Lacrabère, la joueuse a abattu un énorme job contre la Suède. Placée plus haut qu’à l’accoutumée, elle a démontré sa polyvalence. "Elle m’a énormément fait plaisir, confie Costantini. Elle était plutôt dévolue aux taches défensives habituellement et là, elle a mis deux buts importants."

JBi