PSG handball: "On verra qui reste debout", Prandi a guidé Paris vers un précieux succès contre Montpellier

Elohim Prandi mène la charge contre Montpellier, le dimanche 3 novembre 2024, à Coubertin - @IconSport
Elohim Prandi, c’est une grosse victoire, n'est-ce pas?
On est satisfait, car on sort d’un road trip de deux semaines qui a été très intense. Les mois de septembre et d'octobre sont habituellement très chargés. On s’en est sorti sans blessure. Aujourd’hui, c’était un gros défi pour nous de battre Montpellier avant la trêve internationale. On est invaincu à la maison et on doit garder cette invincibilité pour le moment. On prend de l’avance sur d’autres concurrents directs, à l’exception de Nantes. Le match était plein, on les laisse à 23 buts. Tout ne peut pas être parfait, mais quand il faut être là pendant les gros matches. Je pense qu’on répond présent.
Vous les avez maintenus à 8 buts en deuxième période.
L’attaque c’est bien, mais moi, j’axe encore plus sur la défense. Ça galvanise, c’est là qu’on récupère des ballons, qu’on peut créer des écarts, aider nos gardiens. On marque en moyenne 30 buts par match, on a aucun problème à faire ça. L’objectif c’est de laisser les équipes en face autour de 26 buts.
Comment avez-vous géré la remontée du MHB en fin de première période alors que vous pouviez mener de 4 buts? Vous avez tout de suite accéléré en début de deuxième période.
On ne s’est pas affolé, on les agressés. On a maintenu un rythme élevé toute la rencontre. C’est dur de maintenir un rythme comme celui-ci à ce moment de la saison. On les a emmenés là où on voulait les emmener. On a fait les bons choix en attaque, sans se précipiter.
La défense de Montpellier ne vous a pas ménagé, mais ça ne vous a pas ralenti pour autant.
J’aime ça, j’aime le combat. Plus tu vas me frapper, plus je vais y aller. A la fin, on verra qui reste debout. Je n’ai pas peur de prendre des coups, ce n’est pas aujourd’hui que ça va changer.