Euro : Le retour des héros

Accueillis comme des rock stars à l’aéroport, puis sur les Champs Elysées, les nouveaux champions d’Europe de handball ont effectué un retour triomphal sur le sol français ce lundi soir. Ambiance.

Les deux bras levés, Thierry Omeyer est le premier Indestructible à faire son apparition dans le Terminal 1 de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Ses partenaires, sacrés champions d’Europe dimanche après leur victoire en finale face au Danemark (41-32) suivent derrière lui. Avec des petits yeux mais un très large sourire. Il est environ 18h30. Malgré de longues minutes de retard, les quelque 200 fans présents applaudissent leurs héros.

L’accueil est à la hauteur de l’exploit pour les désormais triples champions d’Europe (2006, 2010, 2014). Place à la séance de photos et d’autographes. Les champions d’Europe savourent. « On ne s’en lasse pas, lâche le sélectionneur Claude Onesta. C’est un plaisir à chaque fois de partager ce titre avec le public. » Malgré une nuit très festive, Luc Abalo apprécie lui aussi. Et peine à répondre aux questions des journalistes. « On se remet toujours en question, dit l’ailier pour expliquer la réussite de son équipe. Cette médaille ne ressemble pas aux autres…. Mais je n’arrive pas à répondre en fait, je suis mort ! Je n’ai pas dormi, je suis KO ! En plus, on enchaine. »

Nikola Karabatic gagne à l'applaudimètre

Après un bain de foule et une conférence de presse à l’aéroport, un bus bleu-blanc-rouge emmène la bande à Daniel Narcisse à Paris, direction la boutique sur les Champs Elysées de leur célèbre équipementier pour une longue séance de dédicaces. Sur la « plus belle avenue du monde », ils sont environ 500 à offrir une ovation aux champions d’Europe. Si Niko Karabatic l’emporte haut la main à l’applaudimètre, Luc Abalo, natif d’Ivry-sur-Seine et élément incontournable du PSG, est le plus sollicité.

Vingt-quatre heures après leur triomphe, lui et ses coéquipiers, ont encore du mal à descendre de leur nuage. « On ne s’attendait pas du tout à revenir avec la médaille d’or autour du cou, confirme Nikola Karabatic. Personne ne nous attendait. On disait à tout le monde qu’on n’était plus favori mais outsider. On n’arrive pas encore à réaliser l’exploit que l’on vient de réaliser mais c’est vraiment un exploit. » Vers 21h30, les Bleus ont quitté (en limousine cette fois) les Champs pour rejoindre une restaurant chic de la capitale. Une soirée en boîte avec seulement les proches et les sponsors était ensuite prévu pour les plus fêtards, avant une vraie nuit de sommeil. Bien méritée.

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AB avec RM et NJ et VD