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Handball: les doutes de Cléopatre Darleux, pas certaine de pouvoir reprendre sa carrière après une commotion cérébrale

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Victime d'une commotion cérébrale en décembre 2022, Cléopatre Darleux, gardienne de l'équipe de France de handball et de Brest, confie dans une interview pour le journal L'Équipe qu'elle n'est pas sûre de pouvoir revenir sur les parquets.

"Est-ce que je vais reprendre ?" La gardienne de l'équipe de France de handball et de Brest Cléopatre Darleux, victime d'une commotion cérébrale en décembre 2022, n'est pas certaine de pouvoir revenir sur les parquets, a-t-elle expliqué dans un entretien au journal L'Equipe, publié vendredi.

"Je ne fais que du cardio, pas de hand"

"Je ne suis plus en mode 'Quand je vais reprendre' mais plutôt 'Est-ce que je vais reprendre?'", explique la joueuse de 34 ans, sacrée championne du monde en 2017 puis championne olympique en 2021 à Tokyo avec les Bleues. Victime d'une première commotion cérébrale en décembre 2022, Cléopatre Darleux avait pourtant repris la compétition jusqu'en février 2023. Mais les symptômes l'ont obligée à arrêter.

Encore aujourd'hui, la gardienne de Brest explique avoir des maux de tête pendant l'effort, ce qui l'empêche de faire des séances à haute intensité. Elle se limite à trois séances de cardio par semaine, un jour sur deux.

"Un an après, ça commence à être compliqué"

Interrogée sur sa fin de carrière, Cléopatre Darleux dit ne pas voir cette perspective "comme un grand vide". "Si je ne reviens pas, il y aura d'autres choses à vivre", ajoute Darleux qui avait disputé son dernier match en Ligue des champions le 11 février contre les Norvégiennes de Kristiansand (défaite 36-29). Mais elle espère encore revenir sur les parquets.

"Ce n'est pas possible de dire stop pour l'instant", insiste-t-elle. La gardienne, qui a débuté sa carrière internationale avec les Bleues en 2008, se fixe comme échéance "mars, avril", dans l'espoir d'avoir une chance de participer aux Jeux olympiques à Paris (26 juillet - 11 août 2024). S'il n'y avait pas les JO, "je me mettrais moins la pression" mais "un an après (la commotion), ça commence à être compliqué", a reconnu Darleux, mère d'une petite fille de 4 ans.

AC