Herbrecht : « On fait peur »

La France entame « son » Mondial dimanche 19h à Pau contre l’Argentine. A domicile, elle essaiera de faire aussi bien que les garçons sacrés à Bercy en 2001.

Sophie Herbrecht (arrière) : « On sait qu’on est attendu, qu’on n’a pas le droit à l’erreur. Notre objectif c’est les quarts alors qu’on nous attend en finale… On reste l’équipe indisciplinée mais super combattante qui fait peur à tout le monde parce qu’on sait déjouer n’importe quelle attaque. On sait que techniquement on n’est pas la meilleure équipe du monde. Donc en fait on y va comme d’habitude, en tant qu’outsider, même si c’est chez nous. On va faire du mieux et l’âme de cette équipe va faire le petit plus qui nous amènera peut-être sur un podium. »

Olivier Krumbholz (entraîneur) : « Ce n’est pas forcément un plus que les footballeurs ai gagné, que les handballeurs ai gagné, parce que pour le grand public on a l’impression aujourd’hui que quand on organise une compétition on va la gagner. Il faut des compétences au départ, après il faut de l’enthousiasme. Mais le handball est un sport où il n’y a pas tellement de place pour l’incertitude, à la différence du football. Les Français aiment bien cette équipe parce qu’elle va au bout d’elle-même. Alors essayons d’inverser un ou deux rapports de force comme par le passé et on devrait faire un bon Mondial. »

Isabelle Wendling (pivot) : « Les conditions d’hébergement sont 100 fois meilleures ; on a un très beau car avec nos photos dessus et une escorte devant… tout est fait pour que l’équipe se prépare dans les meilleures conditions. On voit souvent dans les médias les joueuses qui grimacent… donc pour une fois voir l’équipe sous un jour nouveau, c’est plaisant… »

La rédaction - François Giuseppi