Kanto : « Marre des quarts de finale contre la Russie ! »

Qualifiées pour les quarts de finale du Mondial contre la Russie (ce mercredi à 14h45), les Bleues rêvent de se venger de leur élimination olympique de 2008 pour se hisser dans le dernier carré. A commencer par Nina Kanto.

Nina, la victoire contre la Suède a été lente à se dessiner (26-23)…

Ça été très compliqué. On a eu du mal à entrer dans le match. J’ai l’impression que nous avions tellement envie de rendre une belle copie que la pression de l’enjeu nous a mis le frein à main. Elles nous ont posé beaucoup de problèmes. Une fois qu’on a mené 17-14, on s’est dit qu’il n’y avait plus rien à faire, qu’elle avait laissé trop d’énergie. Sur la fin, on y a mis beaucoup de cœur. On a mis tout ce qu’il nous restait. Je crois tout simplement que nous nous sommes lâchées en arrêtant de penser à l’enjeu.

Maintenant, place à la Russie…

Il y en a marre des quarts de finale contre la Russie (rire) ! Ça va être un très gros morceau. Moi, mon dernier quart de finale contre la Russie, c’était aux Jeux de Pékin. J’en garde un très mauvais souvenir avec un but de Raph (Tervel) à la fin du match qui est refusé par les arbitres chinoises. Au terme de deux prolongations, on perd d’un but. C’est une grosse frustration car derrière, tout était ouvert. Un peu comme cette année.

Avez-vous pris l’ascendant en vous imposant contre la Russie (30-26) lors du Tournoi de Paris, avant de vous envoler pour le Brésil ?

Il n’y a aucun ascendant psychologique. Au contraire. Au tournoi de Paris, on s’est un peu livré. On a montré de nouveaux atouts. Il va falloir que tout le monde soit au rendez-vous et qu’on ne lâche rien. Il faudra mettre toute l’énergie qu’il nous reste. Battre la Russie en amical et en compétition, ça n’a rien à voir. Nous-mêmes on ne jouait pas avec la même pression. On leur fait peut-être un peu plus peur qu’avant, mais on aurait peut-être dû les laisser gagner pour qu’elles pensent que c’est facile de nous battre (rire).