L'avenir de Groposila en suspens

Malgré son match nul face à Saint-Raphaël ce mercredi (25-25), le Dijon Bourgogne Handball est condamné à évoluer en D2 la saison prochaine. « C'est une grosse déception parce que j'estime que cette équipe avait autant le niveau D1 que ses concurrents directs, regrette le président Thierry Desserey. J'en veux un peu aux joueurs qui n'ont pas donné ce qu'il fallait sur les matchs capitaux. A l'avenir, je veux construire un club de guerriers. "Les guerriers du DBHB", ça sera notre slogan. L'an prochain, notre objectif sera d'être champion de France de D2 et de remonter immédiatement, clairement. » Une remontée qui ne se fera peut-être pas avec Elena Groposila, juridiquement entraîneur principal (puisqu'elle possède tous les diplômes requis), mais en réalité adjointe d'Ulrich Chaduteaud. « On est en pleine réflexion pour l'entraîneur, toutes les pistes sont envisagées, avoue Thierry Dusserey. Mais ça se passe très bien, les joueurs la respectent parfaitement. Quand Elena dit quelque chose, ils écoutent. » De son côté, Elena Groposila – qui intervient surtout en tant que conseillère et parfois sur le plan technico-sportif - a vécu « une belle expérience ». « Ça m'a permis de découvrir le haut niveau masculin. Je n'ai pas eu de proposition pour l'an prochain, il n'y a rien de fait », explique-t-elle.

VD