La thèse de l’accident ?

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Le réveil a été difficile. A condition que les Bleues aient trouvé le sommeil. Car au lendemain de leur défaite contre le Brésil (22-26), peu d’entre elles avaient vraiment réussi à dormir. Les filles d’Olivier Krumbholz se sont emmêlées les pinceaux contre le pays organisateur alors qu’elles menaient 17-10 à la mi-temps. Surtout, elles pimentent un peu plus leur parcours dans ce championnat du monde. Alors que le vainqueur est directement qualifié pour les Jeux Olympiques, les huit quart de finalistes auront encore une chance de participer à un tournoi de qualification. Pour les autres, l’aventure s’arrêtera là.
En s’inclinant contre les Brésiliennes, les Françaises sont désormais certaines de ne plus pouvoir se hisser à la tête du groupe C. L’adversaire promis en huitième de finale n’en sera que plus relevé. Une défaite et les vice-championnes du monde diraient adieu au voyage londonien. « On a quand même l’impression d’être une équipe solide, note Olivier Krumbholz. Il faudra peut-être le montrer un tour plus tôt. Les données sont néanmoins toujours les mêmes : il faut enchaîner les victoires pour aller le plus loin possible. »
Après avoir manqué ce premier test, l’équipe de France devra évacuer la déception. « On est forcément marqué », souligne d’ailleurs le technicien. Et c’est contre Cuba ce jeudi (20h15) que les filles auront l’occasion de tourner la page. « C’est un bon match pour se reprendre et se mettre hors de danger, conclut l’entraîneur. On a été impressionnant sur cinq mi-temps (ndlr : contre le Japon, la Tunisie et en première mi-temps contre le Brésil). On doit continuer pour vivre un match sereinement et relancer une bonne dynamique avant un match difficile contre la Roumanie vendredi. »