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Le PSG se remet au français pour sa reconquête

Thierry Omeyer a rejoint les rangs du PSG cette saison

Thierry Omeyer a rejoint les rangs du PSG cette saison - AFP

Dépossédé de son titre de champion de France l’année dernière, le PSG reprend la saison de D1 jeudi face à Aix (20h) avec un effectif renforcé par des internationaux français et l’ambition de reprendre place sur le trône. Sans oublier la Ligue des champions.

Un ogre ne peut pas rester affamé très longtemps. Dépossédé de son titre de champion de France par Dunkerque la saison passée, le PSG a pris sa revanche en s’offrant le Trophée des champions face aux Nordistes (34-23), dimanche à Monastir (Tunisie). Après ce premier trophée, les Parisiens lancent leur opération reconquête en championnat, ce jeudi (20h) face à Aix pour la première journée de la D1. Avec un appétit plus aiguisé que jamais. Car la dernière saison a laissé un goût d’inachevé au regard de l’effectif encore renforcé (Daniel Narcisse, Igor Vori, Jakov Gojun, Fahrudin Melic, Gabor Csaszar) par les fonds presque inépuisables des investisseurs qataris. Et si le succès en Coupe de France et le premier quart de finale de l’histoire du club en Ligue des champions ont évité un zéro pointé, Paris le promet : on ne l’y reprendra plus.

« On a été victime d’un peu de suffisance l’an dernier après une première année qui s’est super bien passée, estime Philippe Gardent, l’entraîneur parisien, invité du Super Moscato Show ce mercredi. On venait de monter le club et on a été champion de France avec 10 points d’avance. Tout est allé trop vite et trop bien. On s’est un peu endormis, joueurs comme staff. » Pour éviter de connaitre autant de difficultés, Paris s’est encore renforcé. Mais cette fois, le club de la capitale a regardé du côté de l’Hexagone en s’attachant les services de trois internationaux français. Et pas des moindres ! Le gardien Thierry Omeyer, ainsi que les arrières William Accambray et Xavier Barachet ont en effet rejoint les autres Bleus, Daniel Narcisse, Samuel Honrubia ou Luc Abalo dans un effectif francisé.

Gardent : « Une majorité française pour accélérer les choses »

« La saison passée, on avait beaucoup de nationalités différentes et c’est un des soucis qu’on a pu avoir, explique Gardent. C’était très difficile de faire un groupe. Quand on dit une phrase à un groupe de plusieurs nationalités, elle est comprise de manière complètement différente selon les nations. On a voulu donner une majorité française pour accélérer les choses parce qu’on n’a pas beaucoup de temps pour se ressaisir par rapport à l’an dernier. » Sous contrat jusqu’en 2015, Philippe Gardent est le premier concerné, lui qui n’a pas été épargné par les rumeurs d’éviction la saison passée. « La pression est sur moi depuis mon arrivée, rappelle-t-il. J’avais à peine signé mon contrat qu’on me parlait déjà de mes successeurs. Il faut s’y habituer. Tous les noms de la terre ont été évoqués mais je suis toujours en place. » Et sa mission est toute trouvée.

NC