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Mondial : Les Bleus régalent enfin

Thierry Omeyer, Cédric Sorhaindo, Daniel Narcisse et Xavier Barachet

Thierry Omeyer, Cédric Sorhaindo, Daniel Narcisse et Xavier Barachet - AFP

L'équipe de France a fait honneur à son statut de favori en dominant très nettement l'Argentine (33-20), ce lundi en 8e de finale. Mieux, les Bleus ont livré un match-référence, aussi bien offensivement que défensivement. De quoi aborder avec le plein de confiance leur quart de finale contre la Slovénie, mercredi.

Ils ont tenu parole. Surtout, ils ont été fidèles à leur ADN : celui qui les transporte à un autre niveau, une fois entrés dans la phase finale d’une compétition. Quand ça compte vraiment, qu’il faut absolument gagner, l’équipe de France de handball répond présent et c’est encore ce qu’elle a fait ce lundi, aux dépens d’Argentins très vite relégués au statut de spectateurs. Comme il y a quinze jours à Nantes, en préparation, les Experts n’ont pas fait de détails face à leurs adversaires. Cette fois, la démonstration a un autre écho, plus retentissant, plus rassurant aussi. Après un premier tour réussi mais peu convaincant, les Tricolores se devaient, enfin, de franchir un palier sur le plan du jeu ainsi que du comportement offensif, comme défensif. Contrat rempli.

Si la valeur de l’adversaire pourra tempérer l’usage du terme « match-référence », les Bleus ont tout de même réalisé leur meilleur match du Mondial qatari. Défensivement, ils n’ont laissé que des miettes et surtout aucun tir facile à leurs adversaires. Avec 50 % d’arrêts effectués (13-26) dont un notable 4/4 d’entrée, Thierry Omeyer a confirmé son excellent match contre la Suède et sa montée en puissance… au bon moment dans la compétition. Le reste ? Porté par un Valentin Porte intenable et homme du match (6 buts, 2 passes décisives), les Bleus ont régalé. Se sont régalés aussi, puisque Claude Onesta, en fin de match, a pu faire tourner son groupe et puisque les entrants (Grébille, Anic, Nyokas) ont marqué, comme tous les autres joueurs de champ. Exclu contre les Suédois, Luka Karabatic a retrouvé des couleurs.

Tout le monde a marqué

Quant à Jérôme Fernandez, titulaire, il a fait pleuvoir quelques sacrées banderilles de loin. « Ce match, on se l’est rendu facile, juge le capitaine. Tout le monde a joué et on a préparé au mieux le quart de finale face à la Slovénie. Est-ce qu’on monte en puissance ? On le sent dans les entraînements, dans la vie de groupe. On sent que les garçons sont de plus en plus impliqués au fur et à mesure que la compétition avance. » Le message est clair. La promesse tenue : les Bleus sont au rendez-vous des phases finales. Et déjà favoris à la victoire finale ? « On n’est pas moins bon que les autres équipes présentes en quarts de finale, assure Jérôme Fernandez. La France reste un candidat sérieux pour le titre. » Un peu plus après un match de cet acabit.

la rédaction