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Montpellier ne s’en lasse pas

Vid Kavticnik et Nikola Karabatic

Vid Kavticnik et Nikola Karabatic - -

Vainqueur ce dimanche de la huitième de ses dix finales de la Coupe de la Ligue, contre Saint-Raphaël (28-27), le club héraultais continue de dominer sans sourciller la France du hand. Une semaine après leur défaite contre Kiel en Ligue des champions, les Montpelliérains ont retrouvé le sourire.

Il y a une semaine, Patrice Canayer quittait fâché l’Arena. L’entraîneur de Montpellier regrettait le manque de « gnaque » de ses joueurs contre Kiel, l’ogre allemand, en Ligue des champions et la troisième défaite consécutive de son équipe sur la scène européenne (31-34). Le changement de décor ce week-end a été régénérant. A Nantes, le MAHB a mis la main sur sa huitième Coupe de la Ligue en disposant de Chambéry (29-26), samedi, puis de Saint-Raphaël dimanche (28-27).

Leaders du championnat de France et bien partis pour décrocher un 14e titre hexagonal, les Montpelliérains enrichissent leur palmarès chaque année sans éprouver le moindre sentiment de lassitude. « On a chassé de notre vocabulaire le mot ‘‘abonnement’’, explique Patrice Canayer, quand on l’interroge sur ce renouvellement incessant. Chaque titre, il faut aller le conquérir. Il faut repartir de zéro. On a des faiblesses. Il faut essayer de les dissimuler, de les masquer. » En France, personne ne parvient à les déceler.

« Que peut-on leur reprocher ? »

« Ils ont pris de l’avance, rappelle Christian Gaudin, l’entraîneur de Saint-Raphaël. Il faut respecter ça et arrêter de pleurer. C’est à chacun d’essayer de réduire l’écart. » « On ne peut être qu’admiratif, ajoute Gaël Pelletier, le président de Nantes. Que peut-on leur reprocher ? De bien travailler ? On ne peut que vouloir progresser pour les accrocher et lutter à armes égales économiquement. » Le même problème que tentent de résoudre les Montpelliérains face aux cadors européens.

Contre les Hongrois de Szeged, dimanche prochain, il s’agira de remonter dans la hiérarchie du groupe D pour se réserver une affiche plus abordable en 8e de finale. « Gagner un trophée, c’est aussi une mise en confiance pour l’Europe » assure William Accambray. A force d’en soulever, les Montpelliérains finiront peut-être par ne plus craindre personne.