Tervel : « A la vie, à la mort »

La manière est loin d’être au rendez-vous, mais le résultat est là. L’équipe de France s’est imposée mercredi contre le Congo (29-22) dans son quatrième match du Mondial chinois. Une bonne nouvelle qui intervient deux jours après le succès contre la Suède (23-21). Tout n’a pas été facile contre une équipe qui héberge sept joueuses évoluant en France et qui n’avait jamais gagné contre son adversaire du jour (dix défaites et un nul), notamment au niveau offensif, la faiblesse de cette équipe. « Ce n’est pas un match qui restera dans les annales, mais on a pris les deux points. C’est ce dont on avait besoin », se contente Raphaëlle Tervel.
Lien entre deux générations, la capitaine française s’était élevée après le début catastrophique de son équipe dans la compétition et les deux défaites concédées contre le Danemark et le Brésil. Sirama Dembele lui avait emboité le pas à la mi-temps de la rencontre contre la Suède. Avec le résultat que l’on sait. « C’est bien que les joueurs prennent leurs responsabilités. Ça ne peut pas venir toujours des mêmes personnes, continue Tervel. Une équipe ce n’est pas les anciennes d’un côté et les jeunes de l’autre. On a besoin que les filles prennent leurs responsabilités. »
Du coup, les Bleues ont plus que jamais leur destin entre leur main. Une victoire contre l’Allemagne à 12h (ou un nul en cas de défaite de la Suède contre le Danemark, voire une défaite dans le cas improbable d'un succès congolais contre le Brésil conjugué à une victoire du Danemark contre la Suède) et les filles d’Olivier Krumbholz seraient au deuxième tour. Mieux, elles conserveraient leurs points acquis contre les autres qualifiées, et donc les deux points contre l’Allemagne. « On est mal parti, mais on essaye de monter en puissance, conclut Tervel. L’important c’est de passer, peu importe la manière. On va se concentrer sur ce match couperet. C’est à la vie à la mort. Toutes les cartes sont dans nos mains, on jouera donc ce match à fond. »