Décès de Patrick Baumann, le CIO endeuillé

Secrétaire général de la Fédération internationale de basket (Fiba) et membre éminent du Comité international olympique (CIO), le Suisse Patrick Baumann est décédé brutalement d’une crise cardiaque durant les Jeux olympiques de la jeunesse, à Buenos Aires en Argentine, comme l’a rapporté l’instance sportive internationale.

"C'est un grand choc qui nous touche tous très durement. Nous avons du mal à réaliser cette terrible nouvelle". Voilà ce qu’a déclaré Thomas Bach en préambule de sa prise de parole ce dimanche, en marge des Jeux Olympiques de la Jeunesse à Buenos Aires, afin de révéler le décès de Patrick Baumann. Âgé de 51 ans, le dirigeant suisse, secrétaire général de la Fiba, président de la commission d'évaluation pour les JO 2024, vice-président de la commission de coordination chargée de surveiller les préparatifs des Jeux à Paris mais aussi président du comité d’organisation des JOJ de Lausanne 2020, a succombé ce même jour à une crise cardiaque.

Le drapeau olympique en berne à Lausanne et à Buenos Aires

"Aujourd’hui encore, nous l'avons vu travailler dur, comme toujours, en faveur du sport qu'il aimait tant. Nous perdons un jeune leader sympathique, plein d'espoir, qui défendait l'avenir du sport. Nos pensées vont à sa femme, ses enfants et à toute sa famille", a poursuivi le président du CIO. "Sous sa conduite, la Fiba a avancé à pas de géants, s'est modernisée au point de devenir un modèle suivi par les autres fédérations internationales", a déclaré de son côté, Horacio Muratore, le président de la Fiba.

Thomas Bach, chez qui beaucoup voyait en Patrick Baumann l’un de ses potentiels successeurs, a demandé à ce que le drapeau olympique soit mis en berne durant trois jours au siège du CIO, à Lausanne, de même qu’à Buenos Aires. Une cérémonie d'hommage sera organisée au Village olympique de la capitale argentine pour Patrick Baumann, qui était également membre du Conseil international de l'arbitrage en matière de sport (CIAS) et membre du comité exécutif de l'Agence mondiale antidopage (AMA).

A.D avec AFP