Des couacs lors de la diffusion de la cérémonie d’ouverture? "Le réalisateur a loupé beaucoup de moments" admet Thomas Jolly

Plus de 23 millions de téléspectateurs, rien qu’en France. Très attendue, la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques qui se déroulait sur la Seine, vendredi soir à Paris, a été largement suivie par les Français. Un show XXL, sous la pluie, qui n’a pas échappé à quelques couacs. Voire des loupés, comme le passage de la patrouille de France. A qui la faute ? Certainement pas à France Télévision, diffuseur de la cérémonie en France. Davantage à OBS (Olympic Broadcasting Services), une filiale du CIO, qui réalise toutes les retransmissions des JO depuis plus de 20 ans. Et qui a donc davantage l’habitude de filmer le sport et les cérémonies dans un stade que le long d’un fleuve.
Jolly : "Les messages ont quand même traversé les écrans"
Deux jours après l’événement XXL, Thomas Jolly reconnait que certaines séquences du spectacle n’ont pas été retransmises en direct à la télévision. Et ont donc échappé aux téléspectateurs : "C’est la question du live et d’un spectacle qui se déploie sur six kilomètres dans un dispositif de caméras gigantesque, a confirmé le metteur en scène de la cérémonie d’ouverture dimanche sur BFMTV. Et effectivement, à la réalisation, le réalisateur a loupé beaucoup de moments."
Il y avait finalement deux façons de vivre le spectacle vendredi soir : "C’était une expérience différente quand on était sur les quais et quand on était devant son écran, poursuit Thomas Jolly. Mais malgré tout, les messages ont quand même traversé les écrans et même les frontières. C’est le plus important. Il y a beaucoup d’idées qu’on n’a pas faites mais parce qu’elle n’était pas réalisable dans le temps qu’on avait. Ou même parfois en raison de la faisabilité technique. J’avais parlé d’une Tour Eiffel à l’envers, en face de la vraie. C’était un peu trop ambitieux."
Le CIO préfère ne pas répondre aux critiques de Thomas Jolly
Interrogé sur les critiques émises par Thomas Jolly, Yiannis Exarchos, directeur des services de la production olympique, a souhaité ne pas répondre au metteur en scène de la cérémonie d’ouverture des JO 2024 lors d’une conférence de presse: "Je n’ai pas vu ses commentaires. Je ne préfère pas commenter sur des commentaires." Thomas Jolly et son équipe sont désormais sur le pont (sans jeu de mot) pour préparer la cérémonie de clôture. Dans un stade cette fois, au Stade de France.