JO 2024: "Je croyais que c’était Zidane", la surprise de Pérec avant d’allumer la vasque olympique

Un secret très bien gardé. Il y a un an, le 26 juillet 2024, Tony Estanguet, patron des JO de Paris, informait les derniers porteurs de la flamme olympique de leur rôle lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Avec une consigne, ne pas laisser fuiter l’info. Mais histoire de brouiller les pistes, le boss du Cojo a attendu le dernier moment pour informer Marie-José Pérec et Teddy Riner qu’ils seraient les ultimes porteurs de la flamme et qu’ils auraient donc l’honneur d’allumer la vasque olympique.
C'est ainsi que le judoka a d’abord été informé qu’il était dans le "top 15." Plus tard, alors que la cérémonie enflamme les Parisiens, Teddy Riner se retrouve en compagnie de Clarisse Agbégnénou sur le bateau qui les mène au Jardin des Tuileries. Il imagine alors que deux judokas vont allumer la vasque... Mais les deux champions sont séparés. C’est à cet instant que la star des tatamis apprend qu’il allumera la vasque avec Marie-José Pérec.

Riner à Pérec: "Moi je savais que ce serait toi"
"La Gazelle", quant à elle, était déjà venue en repérage. Mais elle ignore jusqu’au dernier moment que Teddy Riner l’accompagnera jusqu’à la vasque. Et pour cause, elle pensait que Zinédine Zidane, auteur d’un relais magique avec Rafael Nadal ce soir-là, serait le dernier porteur. "Tu te souviens, quand on est arrivé, je t’ai dit: 'Je croyais que c’était Zidane', tu m’as répondu: 'Moi je savais que ce serait toi'", confie-t-elle à Riner samedi dans un entretien accordé par les deux champions au Parisien. Et Riner de répondre: "Il n’y a que toi qui ne sais pas la grande championne que tu es."
"C’est mon chouchou, Zizou, mais"
Malgré toute son admiration pour le champion du monde 1998, Marie-José Pérec n’aurait échangé sa place pour rien au monde. "Comme Platini avait allumé la vasque aux JO d’Albertville, en 1992, ça ne m’a pas quittée. C’est mon chouchou, Zizou, c’est le chouchou de beaucoup, mais je n’avais pas envie qu’il prenne cette place." Et Riner d’appuyer: "Zizou, c’est un monument. Les Jeux olympiques, c’est notre histoire."