"Je veux être avec ma famille": et si Simone Biles, superstar de la gym, manquait les JO de Los Angeles 2028 à domicile?

Le public de Los Angeles verra-t-il la plus grande gymnaste de l’histoire à l’œuvre dans trois ans? Ce n’est pas une certitude. Après avoir remporté le trophée de la sportive de l’année lors de la cérémonie des Laureus World Sports Awards, ce lundi à Madrid, Simone Biles s’est projetée sur les JO 2028. Et la star de 28 ans, qui compte onze médailles olympiques à son palmarès (dont sept en or), a laissé planer le doute sur sa participation au grand rendez-vous californien.
Après avoir illuminé les JO de Paris 2024 l’été dernier, en s’offrant trois nouvelles médailles d’or et une en argent, la native de l’Ohio souhaite prendre le temps de se ressourcer auprès de ses proches. Elle vit désormais à Chicago avec son mari Jonathan Owens, le footballeur américain des Bears.
"Je serai aux JO, en compétition ou en tribunes"
"Pour l'instant, je me concentre sur le fait de récupérer physiquement et mentalement après les JO. Ça demande beaucoup au corps et je n'ai pas eu tant de temps de le faire parce que j'ai tellement sacrifié", a expliqué la championne d’origine bélizienne. "Je veux être avec ma famille, mes amis, mon mari donc je profite vraiment de ce temps avant de décider si je veux retourner à la gym et faire de la compétition. Beaucoup de gens pensent que c'est un engagement d'un an mais ce sont les quatre ans qui mènent jusqu'aux Jeux. Ce sera à LA, aux États-Unis, ce qui donne tellement envie, mais je ne sais pas si je vais participer à nouveau… Mais je serai aux JO, en compétition ou en tribunes."
Dans un entretien accordé à L’Équipe, Simone Biles a confirmé l’incertitude qui l’habite aujourd’hui lorsqu’elle pense aux prochains Jeux olympiques: "Pour l’instant, j’essaie vraiment de profiter de la vie, de passer du temps avec mon mari, d’aller le soutenir lors de ses matchs, de vivre ma vie de femme. Et puis j’ai accompli tant de choses dans mon sport. Pour que je revienne, il faudrait vraiment que ça me fasse vibrer. (…) Mais 2028 me semble si loin. Et mon corps vieillit. Je l’ai ressenti à Paris. À la fin de la compétition, je suis rentrée au village, j’ai pris l’ascenseur et mon corps s’est littéralement effondré: j’ai été malade pendant dix jours. Et encore l’autre jour, on a sprinté dans le jardin avec des amis, j’ai eu des courbatures pendant trois jours. Alors, sincèrement, je ne sais pas. On verra!"