RMC Sport

JO 2016, canoë : un "achèvement" pour Klauss-Péché

Gauthier Klauss - Matthieu Péché

Gauthier Klauss - Matthieu Péché - AFP

Le duo Gauthier Klauss - Matthieu Péché a apporté à la France sa 8e médaille dans ses JO 2016, sur le slalom du canoë biplace. Une breloque en bronze que ceux qui avaient terminé au pied du podium il y a quatre ans à Londres savourent (presque) comme une victoire.

Ils étaient venus pour l’or. Mais ce jeudi soir, ils ne s’en rappellent presque plus. Gauthier Klauss et Matthieu Péché ont décroché ce jeudi à Rio la médaille de bronze sur le slalom du canoë biplace (C2). Un immense soulagement pour le duo, qui avait échoué au pied du podium il y a quatre ans à Londres et qui cette fois a droit aux honneurs, pour seulement 34 petits centièmes de seconde.

A lire aussi >> JO 2016 - Judo : toujours pas d’or pour Tcheuméo, Maret en bronze

« On est des combattants, on se bat toujours pour gagner, ça fait partie de notre nature, mais le scénario aujourd’hui fait que cette médaille est super belle, avoue Gauthier Klauss. On est tombés sur de gros clients, qui ont été forts. Notre objectif était de faire notre manche rapide et propre. Il y en a deux qui sont allés plus vite donc on ne peut qu’être satisfaits de nous. »

Péché : « On était "libérés, délivrés" »

La joie est encore plus intense vu le stress qu’ils ont eu, en attendant que quatre bateaux s’élancent derrière eux. « On se dit qu’on va encore finir quatrièmes, c’est sûr, sourit Klauss. Franchement, c’est dur de souhaiter du mal des adversaires, surtout qu’on est une grande famille, on est tous potes. Mais on voulait cette médaille. A chaque fois qu’un mec passait derrière, on était content ». « C’était l’enfer d’attendre jusqu’à ce que les Allemands arrivent et finissent derrière nous, poursuit Matthieu Péché. Et là on était "libérés, délivrés". »

A lire aussi >> Le live de ce jeudi

Pour le duo de potes, qui concourt ensemble depuis 14 ans, place désormais à la fête. « C’est un achèvement, on est contents tous les deux. On va savourer et communier avec tous les supporters et puis toute la France », prévient Péché. Et tant pis si passer les prochains jours avec une médaille autour du cou ne sera pas très confortable. « Elle pèse, lance Klauss. Honnêtement, je commence à avoir mal au cou. Mais sérieusement, elle fait vraiment plaisir et du bien. »