JO 2016 : musique, Gisèle Bündchen, euphorie française et Vanderlei Cordeiro... le meilleur de la cérémonie d’ouverture

Le spectacle : fête et prise de conscience environnementale
Après le faste de Londres, la cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympique de Rio était placée sous le signe de la fête mais aussi de la prise de conscience. En plus des traditionnels rappels historiques, les organisateurs de ce spectacle avaient décidé de sensibiliser à la préservation de l’environnement via plusieurs tableaux, avec notamment une large part donnée à la forêt amazonienne, qui recouvre une majorité de la superficie du Brésil. Côté musique, après un hymne brésilien intimiste mais parfaitement joué par le guitariste Paulinho da Viola, le show a pris une autre tournure avec une « favela party » à base de hip-hop et de capoeira. Avec comme cerise sur le gâteau l’apparition du célèbre top model Gisèle Bündchen en robe longue dorée.
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Le défilé : un joyeux bazar côté français
Le traditionnel défilé des nations a débuté à 1h50 (heure française), avec comme le veut la tradition la Grèce, berceau de l’olympisme, pour ouvrir le bal. Plus d’une demi-heure plus tard, juste après l’Espagne de Rafael Nadal et les Etats-Unis de Michael Phelps, c’était au tour de la délégation française de rentrer dans le Maracaña. Tout sourire, Teddy Riner a emmené une joyeuse bande, un brin dissipée. Le porte-drapeau tricolore s’est en effet vite retrouvé au milieu d’une mêlée qui chantait, dansait et multipliait les photos. Un moment de pur bonheur.
"Magique, selon le président du CNOSF Denis Masseglia. Je pense que c'était important que cette cérémonie soit d'entrée marquée par de la qualité, de l'émotion. Ça a permis de mettre les choses en place et de dire que ces Jeux à Rio, c'était vraiment un challenge pour le Brésil. Mais il a d'ores et déjà réussi son challenge. Je trouve qu'aujourd'hui, c'était vraiment original, c'était émouvant. Ces gens sont attachants, ils sont fabuleux. Ce pays est magnifique. Franchement, qu'est-ce qu'on est bien ici !"
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Le dernier porteur de la flamme : Vanderlei Cordeiro préféré à Kuerten
Pelé absent pour raisons de santé, Gustavo Kuerten faisait figure de favori pour être le dernier relayeur de la flamme olympique. Si « Guga » est entré dans le stade avec la flamme à la main, il l’a ensuite transmise à l’ancienne basketteuse Hortencia Marcari et c’est finalement Vanderlei Cordeiro de Lima qui a allumé la vasque olympique. L’ancien marathonien avait été médaillé de bronze en 2004 à Athènes alors qu’il filait vers la victoire. Mais un spectateur déséquilibré lui avait sauté dessus et lui avait fait perdre la course. Il avait reçu la médaille Pierre de Coubertin de la part du CIO pour son esprit sportif. Un honneur incomparable avec celui qu’il a reçu ce vendredi en étant désigné comme dernier relayeur de la flamme olympique.
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