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JO 2018: À PyeongChang, Tinder bat son record

Des athlètes coréens au village olympique de Gangneug

Des athlètes coréens au village olympique de Gangneug - AFP

À PyeongChang, les athlètes sont aussi en compétition… pour trouver l’amour. Depuis début février, l’application de rencontres Tinder connaît une énorme augmentation de fréquentation dans cette région de la Corée du Sud.

Les athlètes s’affrontent aussi sur le terrain de l’amour. Depuis début février et le coup d’envoi des Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, la célèbre application de rencontres Tinder a vu sa fréquentation augmenter de 348% dans cette région de la Corée du sud. Un record.

Lors des JO de Sotchi et de Rio, Tinder avait déjà constaté un pic de fréquentation. "À chaque olympiade, nous constatons que Tinder est 'en feu' dans les villages olympiques. Nous remarquons également que notre fréquentation augmente considérablement lorsque des personnes du monde entier se rassemblent pour un événement", a déclaré une porte-parole de Match Group, l’entreprise américaine propriétaire de Tinder.

Avant le début des JO, Tinder avait d’ailleurs pris ses dispositions en offrant à tous les athlètes une version premium de son application, leur permettant notamment de se géolocaliser virtuellement en Corée du Sud et donc de prendre de l’avance. Une stratégie payante pour l’application. En plus d’une augmentation de la fréquentation de 348%, Tinder a constaté une hausse de 565% de "swipe" (action de liker une personne sur l’application) et de 644% de "matchs" (like mutuel sur l’application permettant à deux personnes de se parler) dans la région.

Bobeurs et snowboardeuses populaires

Et les athlètes ne sont pas les seuls à pouvoir faire des rencontres à PyeongChang. Tinder permet également à ses utilisateurs du monde entier disposant d’un compte premium de changer leur emplacement pour n’importe quelle ville, y compris le village olympique. Tinder a ainsi constaté une augmentation de 1850% de "swipe" en faveur des athlètes actuellement basés à PyeongChang. Les utilisateurs basés aux Etats-Unis, en Suède et en Grande-Bretagne sont ceux qui tentent le plus de se connecter avec les olympiens. Toujours d’après les chiffres de Tinder, les athlètes les plus populaires sur l’application sont les bobeurs (les hommes qui pratiquent le bobsleigh) et les snowboardeuses.

L’organisation des JO d’hiver 2018 s’est elle aussi montré très prévoyante en distribuant 110 000 préservatifs au cours de la quinzaine. Car s’ils réalisent des prouesses hors du commun dans leurs disciplines, les athlètes n’en restent pas moins des êtres humains comme les autres à la recherche de l’amour… ou tout du moins, d’un peu de chaleur humaine dans le froid glacial de PyeongChang. Et ce n’est pas le choix qui manque: près de 3000 athlètes, issus de 92 pays différents, sont présents en Corée du Sud à l’occasion des JO.

Cédric Rémia