JO 2018: contrôlé positif, Kei Saito dément et "veut prouver son innocence"

Déclaré positif à un produit diurétique considéré comme masquant par le Tribunal arbitral du sport ce mardi, le patineur japonais Kei Saito conteste et a indiqué vouloir "prouver son innocence" dans un communiqué.

"Je veux me battre pour prouver mon innocence". Dans un communiqué publié ce mardi, le patineur japonais Kei Saito, premier sportif contrôlé positif lors des JO 2018 de Pyeongchang, conteste l'accusation du Tribunal arbitral du Sport (TAS). "Je suis extrêmement surpris (...) je n'ai jamais pris de produits dopants et n'ai donc jamais eu l'intention de les cacher", se défend ce spécialiste du short-track, contrôlé positif à l'acétalozamide, un produit diurétique considéré comme masquant.

"Aucun substance interdite n'a été détectée lors d'un test que j'ai effectué le 29 janvier, c'est donc faux de penser que j'ai pu prendre volontairement des produits (...) La seule possibilité est que j'ai accidentellement et inconsciemment mis une substance interdite dans ma bouche".

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"Aucun des résultats des Jeux n'a été affecté"

Le test positif s'est passé "hors compétition" et "aucun des résultats enregistrés pendant les Jeux n'a été affecté", a précisé le TAS. "Kei Saito est arrivé à Pyeongchang le 4 février dans l'après-midi et le contrôle a eu lieu le soir-même à environ 2h du matin, au village olympique", a indiqué Yasuo Saito, chef de mission de la délégation japonaise et vice-président du comité national olympique japonais.

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Rédaction avec AFP