JO 2018: Descente, super-G, slalom... comment différencier les disciplines de ski alpin?

Alexis Pinturault à Pyeongchang - AFP
Le ski alpin est aux Jeux olympiques d’hiver ce que l’athlétisme est aux JO d’été: la star des disciplines. Mais derrière le mot ski alpin se cache cinq épreuves bien distinctes: la descente, le super-G, le slalom géant, le slalom et le super-combiné. De la pente à la longueur de la piste, jusqu’à l’espacement entre les portes, chacune de ces épreuves présentent ses spécificités et ne requièrent pas les mêmes qualités. On fait le point sur différentes spécialités du ski alpin, qui seront à suivre durant 11 des 18 jours de compétition aux JO d’hiver 2018 de Pyeongchang.
Descente. Compétition alpine la plus ancienne et la plus spectaculaire, la descente est considérée comme l’épreuve reine des JO d’hiver. Avec une pente au dénivelé important, des virages difficiles et des sauts, la descente est l’épreuve la plus rapide (avec une moyenne entre 130 et 140km/h), la plus longue et la plus risquée. Comme le Super-G, et contrairement au slalom et au géant, elle se déroule en une seule manche.
Super-G. Avec la descente, le Super-G (abréviation de l’anglais "Super Giant Slalom", super slalom géant) est une des deux épreuves de vitesse. En revanche, la pente est moins accentuée, donc la descente moins rapide, mais le parcours est plus court et prévoit des virages plus nombreux avec des portes plus rapprochées. Le Super-G est une sorte de compromis entre la descente et le géant : plus technique que la descente mais plus rapide que le géant.
Slalom géant. Avec le slalom, le géant est une des deux épreuves techniques. Et tout comme le slalom, et contrairement à la descente et au Super-G, elle se déroule en deux manches. Le parcours est composé de nombreux virages, encore plus nombreux que pour le Super-G.
Slalom (aussi appelé "slalom spécial"). Il s’agit de l’épreuve la plus technique et la plus courte du ski alpin. Sur le parcours, les portes sont beaucoup plus nombreuses et rapprochées que pour les autres disciplines. De fait, les slalomeurs doivent être souples, dynamiques, voir agressifs pour faire face aux changements rapides de direction. Comme le géant, le slalom se dispute en deux manches : seuls les 30 skieurs ayant réalisé le meilleur temps lors de la première manche ont le droit de participer à la deuxième. Lors de la seconde manche, l’ordre de passage est l’inverse de l’ordre d’arrivée de la première manche, c’est-à-dire que le 30e s’élance en premier et le premier part le 30e. Pour déterminer le classement, les temps des deux manches sont additionnés.
Super-combiné. Il s’agit d’un mélange d’une épreuve de descente (vitesse) et d’une épreuve de slalom (technique). Là encore, les temps des deux courses sont cumulés. Le super-combiné permet de consacrer le skieur le plus polyvalent, à la fois rapide en descente et agile en slalom.