JO 2024 (athlétisme): un homme a tenté d'entrer sur la piste avant la finale du 100m

Quelques instants avant la finale du 100m messieurs ce dimanche lors des Jeux olympiques de Paris, un homme a tenté de faire irruption sur la piste. Mais celui-ci a été rapidement intercepté par la sécurité.

La scène n'a pas été filmée par la télévision. Ce dimanche, avant la finale du 100 mètres masculin, l'un des temps forts habituels des Jeux olympiques, un homme a tenté de se rendre sur la piste du Stade de France. Comme des photos le montrent sur les réseaux sociaux, celui-ci a été rapidement interpellé.

Toutefois, si l'attente a été longue pour les athlètes entre leur présentation et leur départ, cette interpellation ne semble pas la raison du retard puisque les sprinteurs ne se trouvaient pas dans les starting-blocks au moment des faits. Dans la foulée, la finale a été très disputée avec une victoire pour Noah Lyles pour cinq millièmes.

Les Etats-Unis retrouvent la victoire sur 100m grâce à Lyles

Au total sur la ligne, les huit meilleurs sprinteurs du monde n'étaient séparés que par douze centièmes. Noah Lyles a conquis son premier titre olympique sur la distance face au Jamaïcain Kishane Thompson. Tous les deux ont été crédités d'un temps de 9 secondes 79.

"C'était un moment fou. J'ai vraiment pensé que Kishane avait gagné. Je me suis dit que j'allais devoir ravaler ma fierté", a avoué Lyles. "Et quand j'ai vu mon nom, je me suis dit: 'J'ai fait ça contre la crème de la crème, dans la plus grande compétition, avec la pression la plus forte'."

Noah Lyles a permis aux Etats-Unis de reconquérir l'or olympique de la course reine qui leur échappait depuis vingt ans, au lendemain de la désillusion vécue par Sha'Carri Richardson sur le 100 m féminin, battue par la sprinteuse de Sainte-Lucie Julien Alfred. Avec la légende jamaïcaine Usain Bolt entre 2008 et 2016 et la surprise italienne Marcell Jacobs en 2021 - 5e de la finale de dimanche soir en 9 sec 85 -, le dernier Américain champion olympique de la ligne droite était Justin Gatlin en 2004.

GL