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JO 2024 (natation): le club de Léon Marchand à Toulouse rêve de récupérer la piscine de ses exploits olympiques

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Triple médaillé d’or olympique avant même ses deux dernières courses aux JO 2024, Léon Marchand s’entraîne à l’année aux Etats-Unis. Mais il n’a pas oublié son club d’origine, les Dauphins du TOEC à Toulouse. Un club qui espère récupérer un bassin olympique pour son projet de la cité de la natation.

L’homme des Jeux pour la France n’a pas oublié ses racines. Formé au TOEC de Toulouse, Léon Marchand, triple médaillé olympique aux JO 2024, revient régulièrement s’entraîner chez les Dauphins, sous la houlette d’Olivier Castel, lorsqu’il se trouve en France. Le club haut-garonnais, fief de la famille Marchand, a évidemment vibré aux exploits de son nageur. "C’est presque irréel. Ce qui est réel, c’est le bonheur qu’il a procuré à son club, à son pays. C’est un bonheur indescriptible. Une course 100% magique", se réjouit Vincent Gardeau, président du TOEC.

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Un homme à l’initiative d’un projet ambitieux, qui porte un nom: la Cité de la natation. "C’est un projet à 32 millions d’euros avec 10.000m², trois bassins, des grandes salles de sport, de la cryothérapie, de la balnéothérapie, des salles de musculation, un grand coin médical", présente le président des Dauphins.

Un projet né d’un constat, celui d’infrastructures déclinantes: "On a une ville qui attire du monde, 10-15.000 habitants de plus sur la métropole par an. On a des infrastructures sportives, notamment en terme de natation, qui sont vieillissantes", motive Gardeau. "Beaucoup datent des années 70-80. Aujourd’hui, elles sont en panne, elles ont des fuites. Une ville qui grandit, des infrastructures de natation vieillissantes et un besoin accru car la natation est un sport indispensable pour éviter les noyades, indispensable pour la santé."

"Léon a les yeux qui brillent" pour le projet de la Cité de la natation

Pour sublimer ce projet, le club toulousain a eu une idée. Celle de récupérer le bassin olympique des exploits de Léon Marchand et de le nommer en son hommage. Dans son programme, le Cojo entend laisser un héritage olympique, avec notamment des structures recyclables. Y compris les bassins de natation (de compétition, d’entraînement, du pentathlon).

"Léon est au courant. Il est toujours licencié au TOEC. Il a les yeux qui brillent (pour ce projet), peut-être pas autant que quand il voit ses médailles d’or mais pas loin", explique Gardeau. "C’est un projet qui retient son attention. C’est à peu près à 150 mètres de la maison familiale des Marchand. Michel Cadot (le préfet interministériel pour les JO) est au courant, la FFN est à nos côtés pour récupérer ce bassin. Les collectivités sont au courant."

Le TOEC voit grand pour cet héritage olympique qu’il placerait sur le toit de cette Cité de la natation: "A 20 mètres de hauteur, un bassin de 50 mètres en plein air avec vue sur la Garonne, sur Toulouse", présente Gardeau. "Ce serait un endroit magique." Magiques comme les Jeux de Léon Marchand

Mathieu Idiart, avec François de la Taille