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JO 2024 (triathlon): malgré les pluies diluviennes, les triathlètes français pas inquiets pour la qualité de la Seine

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Après avoir bataillé pendant plusieurs mois pour obtenir des analyses permettant le déroulement d’épreuves dans les eaux de la Seine, l’organisation des JO 2024 fait face à de nouvelles pluies néfastes pour la qualité du fleuve. Les triathlètes, en lice à partir de mardi 30 juillet, ne sont pourtant pas inquiets.

C’était l’un des feuilletons de ce printemps et ce pourrait bien être celui de ce début des Jeux olympiques de Paris 2024: la qualité de l'eau de la Seine. Après des analyses favorables à la pratique de la compétition, les pluies de ces derniers jours, notamment pendant la cérémonie d'ouverture, ne sont pas les conditions idéales pour préserver la qualité nécessaire aux épreuves de triathlon, qui débutent le mardi 30 juillet.

Mais pas de quoi inquiéter Dorian Coninx, champion du monde 2023: "Je ne me fais pas trop de souci pour la qualité de l’eau, les dernières analyses étaient bonnes et si l’épreuve venait à être reportée, ce serait la même chose pour tout le monde", explique-t-il ce samedi, avec en tête les jours de contingence pensés par l'organisation.

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"Ce parcours est une carte postale et on sera dessus"

Médaillée de bronze à Tokyo avec le relais mixte, Cassandre Beaugrand relativise aussi: "Je ne suis pas inquiète. On a déjà nagé dans des eaux bien pires. L’année dernière, nous avons fait le test event à Paris et tout s’est bien passé, personne n’a été malade", rappelle-t-elle. Pour Léo Bergère, c’est même l’excitation qui domine: "C’est incroyable de nager dans une piscine comme la Seine, on va en prendre plein les yeux", se réjouit-il déjà.

Au total, les triathlètes nageront 1,5km dans la Seine avant de rouler 40km dans les rues de Paris face au Grand Palais, à l’Assemblée nationale ou encore sur l’avenue des Champs-Élysées. Ils termineront ensuite par 10km de course à pied sur un circuit qui reprend une partie du tracé de la course cycliste. "C’est une expérience de fou", s’exclame Pierre Le Corre. "Ce parcours est une carte postale et on sera dessus."

Antoine Guillet