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JO de Paris 2024: comment vont se dérouler les épreuves test organisées à partir de juillet

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Paris 2024 a dévoilé ce jeudi le programme des épreuves tests, dites "test events". Ces derniers vont se dérouler de trois façons différentes selon les besoins et les opportunités.

Le programme des épreuves tests, dites "test events", dévoilé ce jeudi. C'est Marseille qui ouvrira le bal avec les épreuves test de la voile du 9 au 16 juillet. "Ce n'est pas une répétition grandeur nature" prévient Edouard Donnelly, le directeur exécutif des opérations à Paris 2024. Il s'agit de répondre uniquement et strictement aux besoins opérationnels identifiés. Le but est d'entraîner les équipes, de tester les dispositifs et les enjeux organisationnels." Des tests qui vont se dérouler de trois façons différentes selon les besoins et les opportunités.

Des épreuves seront par exemple spécialement organisées par Paris 2024 comme le test event de la voile ou encore du triathlon du 17 au 20 août au pied du pont Alexandre III. Paris 2024 organisera également une épreuve internationale de VTT sur le site d'Elancourt qui servira aux organisateurs à tester "l'expérience spectateurs". Entre 3000 et 5000 spectateurs sur une épreuve où un système de billetterie qui se rapproche de celui des jeux sera mis en place. A la différence près que les places seront gratuites. L'occasion de tester la gestion des flux et de la sécurité également.

D'autres se feront à l'occasion d'évènements déjà prévus aux calendriers internationaux ou nationaux. Le championnat de France jeunes de golf les 26 et 27 juillet par exemple serviront de support. Ou encore l'étape de Coupe du monde de natation marathon qui sera nagée dans la Seine les 5 et 6 aout prochain.

Trois vagues différentes

Enfin, certains tests ne se feront pas nécessairement dans le cadre d'une épreuve sportive à part entière. De nombreux tests se feront dans un périmètre restreint et sans spectateurs. Avec notamment des "tests de transition". Ou comment passer d'un sport à un autre en peu de temps sur des sites qui accueilleront plusieurs disciplines. Par exemple, le passage du court Philippe Chatrier du site de Roland Garros du mode tennis à boxe puisque les phases finales du tournoi olympique de boxe se dérouleront dans la foulée du tournoi de tennis. Même chose à Bercy où la gymnastique et le basket se succèderont. Autre exemple, Paris 2024 va tester cet été, avec des conditions météo identiques à celles de 2024, l'isolation de l'immense verrière du Grand Palais... Ou encore la climatisation du stade Pierre Mauroy à Lille qui inquiète la fédération internationale de basket et qui sera surveillée lors des concerts organisés cet été dans le stade avec son toit fermé.

Des tests qui vont s'étaler sur trois vagues. Une première cet été, une deuxième à l'automne. Et une troisième avec notamment les nouveaux sites livrés en début d'année 2024. L'Arena porte de la Chapelle en mars, le centre aquatique en mai. Et jusqu'à quelques semaines de l'événement avec des tests opérationnels, donc sans compétition, au stade de France pour l'athlétisme ou encore à la Paris la Défense Arena où les bassins temporaires pour les épreuves de natation course seront terminés en juin. Soit un mois à peine avant que Léon Marchand et ses camarades de l'équipe de France ne plongent pour l'or olympique.

Un passage en mode opérationnel qui se retrouve même dans l'immeuble Pulse de St Denis où se trouve le siège de Paris 2024. Au deuxième étage, les équipes se regroupent par site d'épreuves. Le centre opérationnel implanté également dans l'immeuble sera également mis en route à l'occasion des tests event pour débriefer en temps réel et après chaque test.

Une méthode inédite pour ces traditionnelles épreuves test qui se conforme au nouveau programme et la nouvelle norme du CIO. Et qui allège aussi sensiblement la facture. 20 millions d'euros de budget pour ces épreuves test, une somme "fortement réduite par rapport aux éditions précédentes des JO", assure-t-on à Paris 2024.

Julien Richard