Jossinet ouvre le bal

Frédérique Jossinet va tenter d'agrandir sa collection e breloques mondiales. Elle en a déjà 4 mais pas d'or - -
Un moment clé
« (Sourire) C'est le moment où j'ai signé ma première licence à l'US Orléans (25 septembre 1992). C'est une signature qui a duré et qui dure encore. »
Un lieu
« C'est un endroit proche de la salle d'échauffement de Bercy. Avant chaque combat, je vais dans cette pièce, qui est entre lumière et obscurité. Je prends une chaise et je m'isole pendant 15 minutes. C'est mon endroit. Je me le réserve. Ca me permet de me mettre dans ma bulle, de me centrer sur le combat. »
Un combat
« Il y en a eu de sacrés, des très très bons. Mais paradoxalement, ce n'est pas en compétition. Je vais choisir la première fois que j'ai combattue avec Cécile Nowak (championne olympique 1992) sur un test-match. J'avais 16 ans. Je l'ai chopée au sol et je lui ai fait un petit clin d'oeil. Je me suis dit : « je suis forte, alors vas-y à 400% au lieu d'y aller à 100% ». Cécile s'est dit la même chose sur moi à ce moment-là. C'est ce qui m'a lancé. »
Une adversaire
« Tani Tamura (Ryoko Tani née Tamura, double championne olympique) ! C'est une pure championne. On a une histoire en commun. Ca a toujours été un moment spécial de se rencontrer. Ca reste quelqu'un que j'admire beaucoup, même dans sa reconversion (Tamura est sénatrice). On a gardé le contact. On a beaucoup de points communs. On aime la mode, les endroits paradoxaux et chics. Elle est sénatrice dans la préfecture de Tokyo. Elle s'est formée en politique de la même manière que lorsqu'elle était athlète. Elle, qui ne parlait pas un mot d'anglais pendant 15 ans, s'est mise à très bien parler cette langue. Elle a tout mis de son côté pour être la meilleure dans ce qu'elle fait maintenant. »
Une coéquipière
« Lucie Décosse. Avec Lucie, on a un peu le même parcours. On fait partie des anciennes. On sait qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps. On a une devise : on donne le max à l'entraînement, on ne sait pas si on sera forte en compétition mais au moins, on aura bien ri. Avec Lucie, il y a un groupe qui m'a énormément plu, c'est celui avec Barbara Harel, Céline Lebrun, Anne-Sophie Mondière. On était vraiment copines d'entraînement et il y avait quelque chose qui se passait. Ce sont des gens qui me manquent. »
Un entraîneur
« Cécile (Nowak). Sans aucune retenue. Elle a une vision du judo hyper précise, hyper juste. Elle a ce côté leader dans l'entraînement dont j'ai besoin. Un peu comme un Philippe Lucas qui s'impose sur ses athlètes sinon ils se font un peu croquer par l’environnement. »