Judo: "J’ai adoré ", la réaction de Posvite après sa médaille de bronze

Fanny-Estelle Posvite vit une belle fin de carrière. La Limougeaude signe son troisième bronze continental aujourd’hui à Podgorica. Elle domine Audrey Tcheuméo par ippon en moins de 78 kilos. Le point final d’une journée où elle livré une belle prestation technique.

Fanny-Estelle Posvite, pour une dernière saison, c’est pas mal une médaille européenne!

Oui c’est pas mal pour une dernière année! Je reste dégoûtée de mon combat contre l’Allemande. Vous savez, dans une vie de judokas on n’est pas que des judokas, on est aussi des humains. On a beaucoup d’épreuves à traverser. Cette médaille fait vraiment du bien. Ma petite sœur Laury est venue avec mon deuxième prof de judo qui m’a fait la surprise de faire le déplacement. Je suis contente qu’ils soient là, c’est génial. On va fêter ça.

Contre Audrey Tcheuméo vous encaissez une pénalité. Ça vous a réveillé?

Avec Audrey, on s’est affronté plein de fois. J’ai souvent gagné. Je savais qu’il fallait être patiente. C’est ce que j’ai fait. J’aimerais bien revoir mon attaque car tout le monde me dit qu’elle était belle. Je suis vraiment contente de moi.

Aviez-vous une possible sélection aux Mondiaux dans la tête?

Non, je ne l’avais pas dans la tête. J’ai déjà expliqué que ça m’a beaucoup coûté de penser à l’après. Je voulais prendre du plaisir. C’est chose faite même si c’était une journée difficile. J’ai adoré.

Dans votre belle journée, il y a ce quart de finale contre l’Allemande Olek où vous n’avez pas pu produire votre judo.

C’est un profil compliqué. Je ne l’avais jamais prise en compétition, seulement en stage. Je n’ai pas su faire judo sur elle. Je suis frustrée. Je prends une pénalité parce que je touche le pantalon puis la troisième sur fausse attaque. C’est passé, je ne peux pas revenir en arrière.

Vos bons résultats vous poussent-ils à revenir sur votre décision d’arrêter?

Ca fait quelque temps que je commence à y réfléchir. Je prends du plaisir encore. Je suis apaisée, on va voir.

Morgan Maury