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Korval : « Les Japonais n’ont pas montré les bonnes valeurs »

Loïc Korval

Loïc Korval - -

Vainqueur de l'Ouzbek Mirzahid Farmonov, Loïc Korval décroche la médaille de bronze chez les moins de 66 kilos. Mais il estime que les arbitres l’ont desservi en demi-finale.

A quoi pensez-vous alors que vous venez de décrocher votre première grande médaille internationale ?
Je remercie d’abord mon papa. C’est dingue qu’il soit venu jusqu’ici ! Je ne l’avais pas vu depuis deux mois et demi. Il était aux Antilles (la famille est originaire de Guadeloupe, ndlr). Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il vienne au Japon. C’est la plus belle preuve d’amour qu’il puisse me donner. Sans ma sœur et lui, je ne serais pas là.

On vous sent quand même amer…
D’un côté, je suis heureux, de l’autre, je suis l’homme le plus triste du monde (sic). Je m’étais fait la promesse de devenir champion du monde à 22 ans. Pourquoi 22 ans ? Je n’en sais rien, mais je dis ça à tout le monde depuis que je suis tout petit. Là, j’en ai eu l’occasion, mais je me suis vraiment fait voler en demi-finale (le Français a été battu par le Japonais Morishita sur une décision des juges aux drapeaux, ce qui ressemble à un arbitrage à la maison, ndlr). J’étais vraiment abattu, mais tout le staff de l’équipe de France est venu me voir pour me motiver. Et ça, ça n’a rien à voir avec ce qu’on a vu sur le tapis, cette tricherie qu’on voit au Japon (sic). Le judo, ce n’est pas ça. Ils ont soi-disant les valeurs, mais là, ils n’ont pas montré les bonnes.

De quoi êtes-vous le plus fier ?
De l’équipe de France. Quatre médailles pour les garçons, c’est magnifique ! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas tapé un grand coup comme ça et je suis fier de faire partie de cette équipe.

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