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Riner : « Il faut aller de l’avant »

Teddy Riner

Teddy Riner - -

Teddy Riner a assisté aux World Series of Boxing ce vendredi soir à la Halle Carpentier. Détendu, le quadruple champion du monde est prêt à s’élancer dans une saison 2011 qui doit l’emmener vers le titre mondial à Paris.

Teddy Riner, comment allez-vous ce vendredi devant les World Series of boxing ?
Très bien. Ce qui m’a fait le plus plaisir c’est de voir mes potes de l’Insep boxer.

L’équipe de Paris United compte dans ses rangs Tony Yoka. Il a 18 ans et mesure plus de 2 mètres comme vous. Parlez-nous de lui.
Ça fait un petit moment qu’on n’avait pas vu un beau lourd français sortir du lot. Il y a Mormeck. Yoka est jeune, grand, lourd et talentueux.

Pourquoi ne pas avoir choisi la boxe avec votre gabarit ?
La boxe, avec ma mère, c’est impossible. Elle aime trop mon visage. Elle n’a pas envie qu’on abîme son poussin.

Allez-vous participer aux prochains championnats d’Europe en avril en Turquie ?
Ce n’est pas encore fait. Il y a le Masters, le Grand Chelem à Paris mais après on verra. J’ai envie de faire ces championnats mais on en discutera avec le staff.

Quel est votre planning dans les semaines à venir ?
La semaine prochaine, je vais partir en Corée et au Japon pour faire une tournée d’entraînement au top. On va se refaire une santé.

Comment avez-vous récupéré de vos championnats du monde où vous êtes devenu champion du monde poids lourds avant de terminer deuxième en toutes catégories ?
Les championnats du monde que j'ai réalisés, j'en suis très fier. J'ai marqué de nombreux ippons et ça montre ma progression. Il faut mettre ça de côté. Il faut rebondir et aller de l’avant. On essayera de prendre le 5e titre à Paris. Cette défaite en finale des toutes catégories m'a aussi montré ce qu'il fallait que je travaille quand ça ne voulait pas tomber. Il faut que je travaille l'agressivité, le déplacement pour mettre mon adversaire dans le vent. J’ai envie de lui dire merci à Kamikawa ( son vainqueur en toutes catégories) car je préfère que ça m'arrive là plutôt qu'aux Jeux.

Pensez-vous à la fin de votre carrière, déjà ?
Je n’y pense pas. Tant que le plaisir est là, on prend du plaisir à souffrir. On fera les comptes après.

Comment s’est déroulée cette soirée boxe, vous étiez aux côtés de Mamadou Sakho et Nenê ?
On rigolait. Je leur parlais des boxeurs que je connais qui sont à l’Insep avec moi. J’ai essayé d’expliquer à Nenê en brésilien (rires). Il a compris.

Qu’en est-il de cette histoire qui vous lie à Adil Rami. Il paraît que vous avez perdu au bras de fer face à lui ?
On va officialiser tout ça. On va faire venir Adil Rami et moi et on verra. Je ne me souviens pas de cette défaite. Je suis allé une fois à Bollaert mais je ne me souviens pas de ce dont il parle

P.D. et M.M.