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Droits TV: beIN Sports, faux départ?

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Des sources proches de beIN Sports démentent l'hypothèse d'un désengagement prochain du média qatari, détenteur de nombreux droits TV dans le monde du football.

Chaîne qatarie recherche investisseurs minoritaires ou non. Les rumeurs d'un désengagement de beIN Sports deviennent de plus en plus fortes. Argument avancé à l'approche de la Coupe du monde de football au Qatar: la recherche d'un second souffle pour le groupe qatari implanté en France depuis le 1er juin 2012. Contactées par RMC Sport, plusieurs sources proches du média présidé par Yousef Al-Obaidly déclarent que "c'est littéralement un non-sens".

"Être plus discipliné, être intelligent, être rentable, croître partout, lancer de nouvelles plateformes, investir derrière nous pour devenir plus global et se développer, c'est exactement le contraire de sortir. Nous venons de signer un accord avec l'AFC (Confédération asiatique de football, ndlr) jusqu'en 2032", font savoir ces sources.

Une importance encore "plus grande" après le Mondial?

"Nous entendons ce discours depuis des années, nous l'ignorons simplement, ajoutent-elles. L'importance de beIN et de QSI (Qatar Sports Investments, propriétaire du Paris Saint-Germain) ne sera jamais plus grande une fois la Coupe du monde passée".

Les 64 matchs du Mondial 2022 au Qatar seront proposés par beIN Sports, qui diffuse en temps normal des matchs de Ligue 2, Bundesliga, Liga, Serie A et de Ligue des champions en ce qui concerne le football. Le groupe détient aussi des lots de la Ligue 1 qu'il sous-licencie à Canal+.

Le groupe qatari, qui dispose de filiales dans d'autres régions du monde, s'est dernièrement retrouvé en conflit avec LaLiga, l'instance dirigeante du football professionnel espagnol. Celle-ci, accusant beIN d'être en retard dans des paiements pour les droits TV, avait engagé une procédure judiciaire. Un tribunal espagnol avait alors ordonné, le 10 octobre, le gel provisoire de 50 millions d'euros. beIN a ensuite fait savoir que le paiement réclamé avait été honoré.

JA avec Arthur Perrot