Bernard et Gilot prennent rendez-vous

Alain Bernard et Fabien Gilot ont répondu présent samedi en se qualifiant pour la finale du 100m nage libre. Déceptions en revanche pour Alexianne Castel, pourtant titrée la veille, et pour Camille Lacourt, 4e du 50m dos.

Il y a des lendemains qui chantent. Et d’autres non. La faute parfois à une simple glissade. Pour avoir laissé traîner ses pieds sur les plaques de chronométrage, Alexianne Castel a raté son départ lors de sa série du 50m dos, samedi, lors des Mondiaux en petit bassin de Dubaï. Et celle qui triomphait vendredi sur 200m dos a dû se contenter du 34e chrono des séries (29’’01).

Camille Lacourt n’a pas glissé lui. Mais sur la même distance que Castel, le Marseillais n’a pu rivaliser avec le Russe Stanislavs Donets. « Il va sacrément vite sous l’eau, confie l’intéressé, 4e mais avec, tout de même, un nouveau record de France à la clé (23’’16). J’ai fait ma course sans me poser de questions. Je suis plus à l’aise en grand bain. Je suis en bas du podium certes, mais c’est toujours mieux que de finir 5e. » Ou 7e comme son compatriote Jérémy Stravius. Désireux de quitter les Emirats avec « au moins quelque chose autour du cou », Lacourt a désormais le regard tourné vers le relais 4x100m 4 nages de dimanche.

Bernard : « Tout faire pour toucher devant Cielo »

Si Hughes Duboscq, 20e temps des séries et Mélanie Henique, 18e, n’ont pas répondu présent sur 50m brasse et 100m papillon, Alain Bernard et Fabien Gilot ont, eux, décroché leur ticket pour la finale du 100m nage libre. Le premier en dominant sa série (46’’71), le second en accusant un dixième de retard sur le vainqueur de l’autre demi-finale, le Brésilien Cesar Cielo (46’’11).

« C’était un beau 100m, estime Gilot. César est parti très vite, mais c’était prévu. Ce sera une belle finale. Si je gagne, tant mieux. Si je prends une médaille, c’est bien aussi. Et si je n’ai rien, ce n’est pas grave car ce n’est pas l’objectif majeur de la saison. » Le contraire d’Alain Bernard, champion olympique de la distance il y a deux ans à Pékin. « « Une finale, c’est toujours exceptionnel, c'est un grand moment de sport. Il faut la vivre à fond. C’est vrai que César est en forme, mais je vais tout faire pour toucher devant. » Rendez-vous à 16h, heure française.

Alix Dulac avec Julien Richard à Dubaï