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Bernard : « Un jour, on y arrivera »

"Ce n'est pas de la faute de Frédérick Bousquet" affirme Alain Bernard pour expliquer la troisième place acquise par le relais français en finale du 4x100 m nage libre

"Ce n'est pas de la faute de Frédérick Bousquet" affirme Alain Bernard pour expliquer la troisième place acquise par le relais français en finale du 4x100 m nage libre - -

Principal concurrent des Etats-Unis, le relais français a dû se contenter du bronze aux Mondiaux de Rome en finale du 4x100 m nage libre. Alain Bernard, déçu, estime que ses partenaires et lui-même ont tout donné.

Alain Bernard, que ressentez-vous après ce relais ?
Une grosse déception. On avait de grosses ambitions. On voulait nager très vite, s’arracher surtout. Après, il reste pas mal de satisfactions. On a donné le meilleur de ce que l’on avait dans nos tripes aujourd’hui. Le sport, ça reste le sport. Il faut savoir reconnaître que l’on a été moins bons que nos adversaires aujourd’hui. Un jour on y arrivera. C’est une promesse entre nous. Ça peut être dans un an, dans deux ans, dans six mois… Ce qui est sûr, c’est que l’on bosse d’arrache-pied et ça, personne ne peut nous l’enlever.

Est-ce que les nageurs français n’ont-ils pas des difficultés désormais à s’investir dans les courses collectives ?
Non, non. Au contraire. Moi, ça me fait plaisir de partager ces moments. Paradoxalement, j’ai toujours beaucoup plus de mal dans les relais donc j’arrive à m’arracher beaucoup plus dans cette discipline que dans les courses individuelles. Voilà maintenant, il faut rester concentré, il ne faut pas s’évader. Il y a encore de belles courses individuelles à faire, comme moi comme pour Fred (Frédérick Bousquet, ndlr).

Justement, un petit mot sur lui, le dernier nageur du relais...
Je sais à quel point ça doit être dur. Pour l’avoir vécu à Pékin, il doit, je pense, pas mal culpabilisé mais il doit se rendre compte aussi qu’une performance dans un relais, ça se fait à quatre, ça se fait à six. C’est toute l’équipe qui a fait troisième aujourd’hui, ce n’est pas Frédérick Bousquet. Ce n’est pas de sa faute et loin de là d’ailleurs. Si on ne l’avait pas avec nous, on ne serait peut-être même pas aux Championnats du Monde.

La rédaction