Muller : "Les emmerdes m’ont rendu plus forte"

- - AFP
Aurélie, ce 10km a été une véritable bagarre…
Les championnats du monde avant les JO, c’est toujours une course très difficile. Il y a 10 tickets pour les JO, donc c’est presque plus dur qu’aux JO. Ça a bousculé. J’ai réussi à bien me placer pour éviter les coups et à m’économiser pour la fin de course.
Racontez-nous votre parcours tortueux…
J’ai passé dix ans à Sarreguemines, mon club de toujours. Puis j’ai voulu changer, sortir de ma zone de confort. Je suis parti six mois au Canada. C’était compliqué, notamment en termes d’entrainement. Mais ça m’a beaucoup servi. Je suis arrivé en mars chez Philippe Lucas. Ça a également été compliqué au début, il fallait s’adapter. Aujourd’hui, je suis championne du monde et tout ce qu’il s’est passé cette année, c’est grâce aux emmerdes que j’ai eues. Ça m’a rendue plus forte, j’ai acquis beaucoup de maturité. Dans une course d’eau libre, il faut savoir s’adapter à toutes les situations que l’on rencontre.
Quel est votre rythme d’entrainement ?
Je nage entre cinq et six heures par jour. Ca varie en fonction des périodes de travail. Entre 70 et 100km par semaine, en moyenne 90km, avec beaucoup d’intensité.