Natation: Domenech premier supporters de sa fille aux championnats de France!

Fille de Raymond Domenech et d'Estelle Denis, Victoire participe à 14 ans à ses premiers championnats de France seniors à Saint-Raphaël (Var). Sous les yeux émus de son père.

Changement de cap pour les Domenech. Fille de l'ancien sélectionneur de l'équipe de France de football et de la chroniqueuse sportive Estelle Denis, Victoire Domenech aspire quant à elle à devenir une nageuse de haut-niveau.

Qualifiée alors qu'elle n'a pas encore 14 ans pour les championnats de France seniors à Saint-Raphaël dans le Var, la jeune nageuse de l'ES Nanterre sera alignée cette semaine en 50 et 100 mètres brasse.

"C’est un sport de fou"

Novice à ce niveau, Victoire Domenech s’est déjà classée 3e de sa série du 100 mètres brasse ce mercredi, record personnel à la clef. Et attend la compétition sur 50 m, sa distance de prédilection.

Présent dans les gradins, Raymond Domenech a commenté avec émotion la réussite de sa progéniture au micro de RMC Sport: "Elle n’a que 13 ans, bientôt 14, elles ne sont que deux de 2004 à être qualifiées ici donc elle a le temps… A cet âge-là, c’est comme des footballeurs, à 13 ans on ne peut pas savoir qui deviendra professionnel. On sait ceux qui ne le seront jamais, mais il peut se passer tellement de choses, tellement d’évènements… Une carrière de haut niveau de natation ? Je ne sais pas ce que c’est ! C’est une période de leur vie qu’ils doivent continuer de remplir après. C’est un sport ingrat, un sport où il y a un travail immense pour arriver au plus haut niveau et se maintenir au plus haut niveau. Il y a très peu de reconnaissance il n’y a qu’à voir la place dans les médias. C’est vraiment ingrat et elle choisira ce qu’elle pourra."

Quand au parallèle avec les footballeurs, Domenech se garde bien de le faire de manière trop brutale, mais tout de même: "Je me souviens avoir commencé à Mulhouse et les gamins du centre de formation étaient logés avec ceux du MON (Mulhouse Olympic Natation) qui est un club de référence en France. Mais ils n’avaient pas les même horaires ! On leur disait à nos joueurs regardez ce qu’ils font, ce que c’est le travail. C’est ahurissant, c’est impressionnant mais c’est comme ça, c’est autre chose et il faut aimer ça."

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PL avec JR (à St-Raphaël)