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À LA RENCONTRE DE DOMINIK CORDEAU

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Titulaire de trois victoires d’étape, l’homme-orchestre du Sud-Ouest (il drive les chevaux qu’il entraîne) semble bien armé pour jouer les trouble-fête dans la Casaq Ligue 2012-2013 et mener la vie dure aux catch-drivers. Passant l’essentiel de son temps au volant (100.000 kms/an) lorsqu’il n’est pas au sulky, le mentor de Galopin du Ravary évoque, lors d’un énième trajet Champagné St Hilaire (Vienne)-Paris, son métier, les temps forts de sa carrière et ses ambitions dans le Championnat de France des drivers. Auto-portrait d’un « jeune professionnel » de 53 ans.

Titulaire de trois victoires d’étape, l’homme-orchestre du Sud-Ouest (il drive les chevaux qu’il entraîne) semble bien armé pour jouer les trouble-fête dans la Casaq Ligue 2012-2013 et mener la vie dure aux catch-drivers. Passant l’essentiel de son temps au volant (100.000 kms/an) lorsqu’il n’est pas au sulky, le mentor de Galopin du Ravary évoque, lors d’un énième trajet Champagné St Hilaire (Vienne)-Paris, son métier, les temps forts de sa carrière et ses ambitions dans le Championnat de France des drivers. Auto-portrait d’un « jeune professionnel » de 53 ans.

Ce qu’il dit :

A propos de son métier

« J’ai grandi dans un univers de trotteurs, mes parents ayant quelques chevaux à l’entraînement. Au départ, je n’étais pas déterminé à marcher sur leurs traces. Je ne me suis résolument orienté vers le métier qu’après mon Bac. Driver était ce qui me motivait à l’époque. Pour effectuer mon apprentissage, j’ai dû quitter ma région d’origine afin de rejoindre l’équipe de Monsieur Laurenti dans le Sud-Est. J’ai travaillé trois ans chez lui et enregistré pas mal de victoires à Cagnes. La réussite aidant, et fort de la confiance de quelques propriétaires, je me suis mis à mon compte en tant qu’entraîneur à 24 ans. Je dirige aujourd’hui un effectif important de chevaux que je drive pour la très grande majorité d’entre eux. J’éprouve toujours autant de plaisir à me mettre au sulky. Naturellement, je mène mes chevaux comme un entraîneur, essayant d’obtenir le meilleur résultat possible tout en préservant leur carrière. »

A propos de sa plus belle victoire

« J’ai eu la chance de croiser la route de Galopin du Ravary. Grâce à lui, j’ai pu prendre part au Prix d’Amérique 2000. Avoir un partant dans le Prix d’Amérique est le rêve de tout entraîneur et c’est déjà en soi une première victoire. Sa deuxième place derrière Général du Pommeau m’a comblé et avait, elle aussi, des allures de victoire (NDLR : sur les images d’archives, la joie de Dominik Cordeau est d’ailleurs manifeste au passage du disque final). Quelques semaines plus tard, Galopin a remporté le Prix de Paris. En fait, on peut dire Galopin du Ravary m’a apporté trois beaux succès en l’espace d’un mois. »

A propos de la Casaq Ligue

« Je suis bien classé dans le Challenge. C’est une bonne chose, cela montre aux jeunes que les « anciens » sont toujours là (sourire). Grâce à Roquépine Blanche, j’ai pu enlever deux étapes et je suis très fier du travail que nous avons réalisé en amont avec elle. Elle ne dit jamais non en course. Mais, cette année, j’aurais également d’autres chevaux pour briller dans les tournois-événements… »

Crédit Photo : APRH

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