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A la rencontre de Dominik Locqueneux

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Il vient d’avoir 37 ans, il est belge mais son nom apparait depuis de nombreuses années sur les programmes français et traverse actuellement une magnifique période de forme. Il figure également à la troisième place du classement de la Casaq Ligue, à trois longueurs de Franck Nivard, deuxième. Vous l’avez sans doute reconnu, Dominik Locqueneux est notre hôte. Dans les vestiaires de l’hippodrome de Vincennes, entre deux courses, après un heat, il donne à Casaq Ligue un peu de son temps, précieux. Rencontre avec ce driver talentueux, gagnant notamment d’un prix d’Amérique avec Gigant Néo en 2006 et d’un grand prix de l’UET avec Kiss Melody en 2002, sa plus grande victoire.

Il vient d’avoir 37 ans, il est belge mais son nom apparait depuis de nombreuses années sur les programmes français et traverse actuellement une magnifique période de forme. Il figure également à la troisième place du classement de la Casaq Ligue, à trois longueurs de Franck Nivard, deuxième. Vous l’avez sans doute reconnu, Dominik Locqueneux est notre hôte. Dans les vestiaires de l’hippodrome de Vincennes, entre deux courses, après un heat, il donne à Casaq Ligue un peu de son temps, précieux. Rencontre avec ce driver talentueux, gagnant notamment d’un prix d’Amérique avec Gigant Néo en 2006 et d’un grand prix de l’UET avec Kiss Melody en 2002, sa plus grande victoire.

Ce qu’il dit…

A propos de son métier

« Fils d’entraineur, je me suis destiné inévitablement vers le métier. A 16 ans, je suis devenu champion de Belgique des apprentis et je me souviens avoir affronté Nicolas Roussel, notamment, dans le Championnat d’Europe des apprentis, un bon souvenir. C’était au début des années 1980. Et puis comme on le sait, les courses en Belgique ont progressivement perdu de leur superbe, les allocations devenant trop mince, il fallait tenter autre chose. J’ai débarqué en France à 22 ans, cherchant à faire des rencontres. Et c’est à Grosbois que j’ai croisé Pierre Coignard qui m’a confié de bons chevaux comme Fort Worth ou encore First Way. J’ai ensuite drivé la majorité des chevaux d’Anders Linqvist avant de porter d’autres grandes casaques comme celles de l’écurie Cayron et l’Ecurie des Charmes, laquelle m’a permis de remporter mes premières grandes courses, ici, en France. »

A propos de sa plus belle victoire

« C’est le grand prix de l’UET de Kiss Melody sans hésiter. Il est vrai que j’ai gagné un prix d’Amérique en 2006 avec Gigant Néo, sur tapis vert après la disqualification pour contrôle positif de Jag de Bellouet. Et cela n’a pas la même saveur lorsque vous ne gagnez pas sur la piste. Gigant Néo était un cheval adorable avec lequel on pouvait tout faire, très pratique, une voiture de course ! Kiss Melody était une jument très compliquée mais elle avait une classe énorme. Lors de cette grande victoire à Caen en 2002, nous avions des supporters car nous étions un peu sur les terres du propriétaire de l’Ecurie des Charmes, Lucien Urano, dont le haras est situé tout près. C’était une très belle journée. Kiss Melody restera comme l’une des meilleures que j’ai eu l’occasion de driver. »

A propos de Casaq Ligue

« C’est une bonne chose. Notamment pour les parieurs car c’est un bon moyen pour eux de connaitre la forme des pilotes. Et on sait que la forme est un facteur qui compte énormément dans notre milieu. Et puis lorsque l’on est bien placé, il y a une émulation, c’est assez stimulant et on se prend au jeu, comme dans toute compétition. Je regarde de temps en temps le classement. D’ailleurs, je crois que je ne suis pas mal classé (rires). »

Crédit photo : APRH

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