À la rencontre de François-Xavier Bertras

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Actuellement, il marche sur l’eau. Vainqueur de trois étapes Casaq Ligue depuis janvier, le pilote originaire du Sud-Ouest, qui aura 36 ans dans quelques jours, est l’un des acteurs majeurs du meeting cagnois. Zoom sur un jockey talentueux qui estime modestement avoir de la chance depuis le début de sa carrière.
Ce qu’il dit...
...à propos de son parcours :
« J’ai grandi dans une ferme, où les animaux étaient omniprésents, et les chevaux en particulier. Mes sœurs ont évolué en concours complet à très haut niveau. J’ai également pratiqué ce sport, mais j’étais davantage attiré par la vitesse et les courses. Vers 8-9 ans, je voulais déjà devenir jockey. À 14 ans, j’ai intégré l’école AFASEC de Mont-de-Marsan et effectué mon apprentissage chez Michel Laborde (où j’ai rejoint Ioritz Mendizabal). J’ai ensuite eu l’opportunité de travailler pour Gildas Geffriaud, puis Jean-Luc Pelletan. Avec ce dernier, qui s’installait à l’époque, j’ai eu la possibilité de monter quantité de gagnants. A 21 ans, François Rohaut m’a proposé de devenir son premier jockey. Et, là encore, j’ai tout de suite bénéficié d’un coup de pouce du destin, car il avait dans ses boxes d’excellents 3 ans. Ils m’ont permis de remporter de belles courses. Cela fait désormais quinze ans que nous travaillons ensemble. »
...à propos de sa plus belle victoire :
« Ma victoire avec Lahib m’a marqué. Nous nous sommes imposés d’un nez le jour du Prix de l’Arc de Triomphe à l’occasion de la prestigieuse Qatar Arabian World Cup 2008. Un grand moment. J’ai aussi vécu une formidable aventure avec Coach. Nous avons ensemble remporté trois listeds. Grâce à lui, j’ai pu participer à la Shergar Cup 1999 à Goodwood et croiser le fer avec les meilleurs jockeys du monde (NDLR : Mick Kinane, Frankie Dettori, Olivier Peslier étaient notamment de la partie). Une expérience unique.»
...à propos de la Casaq Ligue :
« J’aime beaucoup l’aspect sportif de ce challenge. Je trouve que les tournois Casaq Ligue sont plus difficiles à gagner que les courses de groupe. Les chevaux de quinté sont d’un niveau équivalent. Il y a beaucoup de partants dans ces épreuves, où la tactique joue un rôle déterminant. Il faut aussi avoir un peu de chance. Ce qui a été mon cas depuis le début de l’année (sourire). »
Crédit Photo : Scoopdyga