À LA RENCONTRE DE MATTHIEU ABRIVARD

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Fils de l’entraîneur Loïc Désiré Abrivard, Matthieu a été bercé dans le monde des courses. Dès ses 16 ans, il débute en compétition et remporte rapidement sa première course. Ensuite, les années se suivent et se ressemblent. Il remporte le Prix de Cornulier (championnat du monde du trot monté) à seulement 18 ans avec Jag de Bellouet et rééditera les deux années suivantes. Du haut de ses 26 ans, Matthieu a déjà épinglé trois étriers d’or (de 2008 à 2010) et de nombreux Groupes 1. Ses plus beaux souvenirs sont (en plus de ses trois Prix de Cornulier) la clôture du GNT avec Nimrod Boréalis en 2007, le Prix de Normandie avec Rombaldi et le Prix de Paris avec Private Love en 2010.
Ce qu’il nous a dit :
- A propos de son métier
« Je suis né dans le monde du cheval. Je me suis donc lancé dans ce milieu comme une évidence, je ne me voyais pas faire autre chose. J’ai effectué mon apprentissage chez Joël Hallais et ensuite je suis retourné travailler avec mon père. C’est un métier de passion. Je pense que celui qui n’est pas passionné à 100%, arrête très rapidement. Cela demande beaucoup d’heures de travail, beaucoup de kilomètres. Il y a des bonnes et des mauvaises passes, c’est pourquoi il ne faut jamais baisser les bras et garder le moral. C’est un métier où il faut constamment se remettre en question. »
- A propos de sa plus belle victoire
« C’est toujours difficile de détacher une seule victoire puisque je garde de nombreux excellents souvenirs. Mais si je devais en détacher une ce serait le troisième Prix de Cornulier de Jag de Bellouet. Le cheval restait sur trois ou quatre mauvaises performances et beaucoup de monde ne le voyait pas gagner. J’étais d’ailleurs dans le doute mais lorsque je suis rentré en piste et que j’ai effectué mes premiers échauffements, je savais que j’allais gagner. Il me donnait une sensation extraordinaire, c’était une « machine à trotter », le grand Jag était de retour. Il a prouvé à tous que sa carrière n’était pas terminée. C’est surement la plus belle victoire en terme d’émotion. »
- A propos de la Casaq Ligue
« Je suivais déjà les classements du championnat des jockeys au galop avant qu’on l’ait aussi au trot. On se prend au jeu, je regarde les classements régulièrement et je sais d’ailleurs que je suis 4e en ce moment. J’aime bien suivre également les résultats du Quinté et les classements le soir, sur TF1, cela nous fait un peu de publicité (rire). »
Crédit Photo : APRH