À LA RENCONTRE DE PIERRE VERCRUYSSE

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Souriant, disponible, Pierre Vercruysse est apprécié de tous. A 48 ans, le gentleman des pelotons est toujours aussi performant. Lauréat à 1552 reprises, Pierrot fait preuve d’une régularité de métronome et engrange chaque année entre 50 et 100 succès qui lui permettent de figurer dans le Top 20 des drivers, et ce depuis de nombreuses années. Portrait d’un grand sportif à la modestie à toute épreuve.
Ce qu’il dit…
… à propos de son parcours :
« Etant plus jeune je jouais au rugby et j’espérais en faire mon métier mais malheureusement à cette époque, cela ne payait pas. J’étais un adolescent qui cherchait sa voie et j’ai finalement décidé de faire comme mon père qui était entraîneur. Je suis rentré à l’école AFASEC de Graignes pour effectuer mon apprentissage et cela m’a beaucoup plu. J’adore les sports de vitesse et la compétition, et c’est donc tout naturellement que j’ai été séduit par le milieu. Formé par Pierre-Désiré Allaire durant deux ans, j’ai rapidement brillé en compétition en étant sacré meilleur apprenti de France en 1980. Avide de connaissances, à 20 ans j’ai quitté la France pour les Etats-Unis. Une expérience formidable qui m’a permis de rencontrer beaucoup de monde et d’apprendre l’anglais. Un véritable atout aujourd’hui qui me permet de driver pour des entraîneurs étrangers. Cinq années plus tard, je suis revenu pour m’installer à mon compte et mon come-back a été réussi. J’ai eu la chance d’être associé à de grands champions tels qu’Echo, Défi d’Aunou et plus récemment Quaker Jet et Ready Cash et de driver de grandes courses. Pour rester au top, je me remets sans cesse en question car l’expérience est une accumulation d’erreurs à ne pas reproduire. »
… à propos de sa plus belle victoire :
« On me parle souvent de ma victoire avec Meaulnes du Corta dans le Prix de France 2009, mais vous savez, tous les succès sont beaux. Chaque victoire a une valeur suivant le moment où elle intervient dans votre vie, cela peut-être d’ordre financier, symbolique ou encore sentimental. Pour conclure, je dirais que la plus belle victoire, c’est toujours la prochaine… »
… à propos de la Casaq Ligue :
« C’est un projet en gestation qui va certainement encore évoluer. Je ne sais pas si le public a totalement saisi l’objectif de ce championnat mais ce qui est sûr c’est que tout ce qui met en valeur la profession, est une bonne chose. Ce sont les Quinté+ qui font la majeure partie de la recette du PMU, ce sont eux qui nous font vivre. Il y a des pilotes qui ne drivent pas autant que d’autres mais qui sont très performants dans les Quinté+ et c’est normal de les récompenser. »
Crédit Photo : Scoopdyga