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A la rencontre de Raymond O'Brien

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Il est l'un des aînés des pelotons de Casaq Ligue. Il a eu 44 ans le 23 octobre dernier mais ne les fait pas. Toujours souriant, disponible, jamais avare en commentaires, l'Irlandais Raymond O'Brien est l'actuel leader du classement général en obstacles. Après avoir appris son métier dans son pays natal, le jeune "Ray" devient cavalier d'entraînement en France où il côtoie des champions notamment chez John Hammond. Ses qualités de jockey du matin ne passent pas inaperçues mais ce n'est que sur le tard que Raymond décide de devenir pilote de course. Son poids le dirige naturellement vers la discipline de l'obstacle. Jockey accompli, Raymond est aujourd'hui fier de compter parmi ses adversaires les plus coriaces, son propre fils Raymie : "Quand il me bat à la lutte, il m'arrive d'être content pour lui !"

Il est l'un des aînés des pelotons de Casaq Ligue. Il a eu 44 ans le 23 octobre dernier mais ne les fait pas. Toujours souriant, disponible, jamais avare en commentaires, l'Irlandais Raymond O'Brien est l'actuel leader du classement général en obstacles. Après avoir appris son métier dans son pays natal, le jeune "Ray" devient cavalier d'entraînement en France où il côtoie des champions notamment chez John Hammond. Ses qualités de jockey du matin ne passent pas inaperçues mais ce n'est que sur le tard que Raymond décide de devenir pilote de course. Son poids le dirige naturellement vers la discipline de l'obstacle. Jockey accompli, Raymond est aujourd'hui fier de compter parmi ses adversaires les plus coriaces, son propre fils Raymie : "Quand il me bat à la lutte, il m'arrive d'être content pour lui !"

Ce qu'il dit

de son métier : " C'est le pire et le plus beau métier du monde ! Il y a tellement de hauts et de bas. Les chevaux et les hommes connaissent tous des périodes de forme puis de méforme. Et nous les jockeys, quand on va mal, on a mal ! C'est tellement physique.On fait énormément de kilomètres et courons un peu partout, avec parfois pour seul résultat une chute. Dans les mauvais moments, les bobos se ressentent encore plus. Mais les succès sont des satisfactions fantastiques ! "

de sa plus belle victoire : " Elles sont toutes belles ! Il n'y a pas de petits chevaux ou de petites courses. Les chevaux sont formidables. Ils sautent des obstacles impressionnants, donnent toutes leurs forces et répondent à nos attentes quand on leur demande de faire un dernier effort. Chaque gagnant est le résultat d'un gros travail de toute une équipe pour atteindre un objectif, quelque soit le niveau de la course. Alors bien sûr, côté prestige, il y a ma victoire dans le Prix Maurice Gillois avec Top Of The Sky, mais je le répète, elles sont toutes belles."

de Casaq Ligue : " J'avoue que cela ne m'intéressait pas plus que cela au début. Et puis je me suis pris au jeu en accumulant des points. Notre rôle de jockey est de faire le moins d'erreurs possible et de demander le moins d'effort à notre partenaire. Dans ce sens, on a un rôle crucial mais il y a tout un processus en amont. Aujourd'hui, je suis très heureux d'être en tête du classement. J'ai le tapis fuchsia et il va falloir venir le chercher ! "

photo : APRH

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