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À la rencontre de Thomas Messina

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S’il n’a pas joué un premier rôle dans le Championnat Casaq Ligue, Thomas Messina a tout de même un coefficient de réussite qui force le respect dans les courses-événements. Lauréat de trois quintés en treize tentatives cette saison, ce pilote de 25 ans, originaire d’Ille et Vilaine, se fait gentiment une place dans le peloton français. Il évoque ici son métier et sa plus belle réussite.

S’il n’a pas joué un premier rôle dans le Championnat Casaq Ligue, Thomas Messina a tout de même un coefficient de réussite qui force le respect dans les courses-événements. Lauréat de trois quintés en treize tentatives cette saison, ce pilote de 25 ans, originaire d’Ille et Vilaine, se fait gentiment une place dans le peloton français. Il évoque ici son métier et sa plus belle réussite.

Ce qu’il nous a dit :

À propos de son parcours :

« Ma mère est aide-soignante et mon père, commercial. Je ne suis donc pas issu du sérail. Par le biais d’amis de mes parents, j’ai participé très tôt à des courses de poneys. Et c’est à cette occasion que j’ai contracté le virus. Mon père et ma mère ont souhaité que je prolonge mes études avant de me laisser devenir jockey. Pour cette raison, j’ai intégré l’AFASEC assez tardivement. Richard Gibson a été mon maître d’apprentissage. Chez lui, j’ai appris les bases. Ma « formation » s’est poursuivie chez Cédric Boutin. Grâce à lui, j’ai découvert la compétition. Je collabore désormais avec Jean-Marie Béguigné. Chez lui, j’ai la possibilité de monter de très bons chevaux. Depuis mes débuts, j’ai eu la chance de côtoyer des jockeys qui m’ont permis de progresser. Je pense à Norbert Jeanpierre qui m’a beaucoup apporté techniquement. Je pense également à Olivier Peslier, qui est un exemple sur la piste, mais aussi en dehors. Ce que j’apprécie le plus dans mon métier ? Etre associé à un cheval sur la durée et participer à sa progression. »

À propos de sa plus belle victoire :

«Plus qu’une victoire, je suis particulièrement attaché à mon aventure avec Silver Valny. C’est un cheval curieux, pas simple. Il galope pratiquement le nez dans le sol. Marie-Laetitia Mortier et les gars de son écurie ont vraiment effectué un excellent travail avec lui. Silver Valny, c’est mon cheval de coeur. Avec lui, j’ai remporté six courses et participé notamment au Prix du Cadran, mon premier Groupe I.»

À propos de la Casaq Ligue :

« Ne montant pas beaucoup dans les quintés, je vise surtout les victoires d’étapes dans la Casaq Ligue. Les quintés sont des courses difficiles à gagner. Les chevaux sont d’un niveau équivalent et le parcours qu’on leur donne joue un rôle déterminant. Les quintés ressemblent parfois aux Grands Prix de Formule 1. Il faut la plupart du temps partir vite et, ensuite, essayer de conserver sa position.»

Crédit Photo : APRH

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