Franck Leblanc surprend

- - -
Après le Prix du Bourbonnais samedi, Vincennes proposait aujourd’hui encore un quinté de très haut niveau avec le Critérium des 3 ans. Associé à l’outsider Unique Quick, Franck Leblanc a fait preuve d’initiative pour s’imposer face à l’élite des drivers. Deuxième comme hier, Christian Bigeon (Un Amour d’Haufor) devance Sébastien Ernault (Une Lady en Or). En léger retrait, Johanna Lindqvist (Upper Class) et Matthieu Abrivard (Uraki des Sarts) complètent l’arrivée de cette épreuve qui ne génère aucun changement au sommet de la Casaq Ligue..
Le vainqueur du jour : Franck Leblanc à la manière des forts
Excellent entraîneur, Franck Leblanc est loin d’être maladroit lorsqu’il se met au sulky. Associé à Unique Quick, il en a apporté une éclatante démonstration ce dimanche. Offensif avec son partenaire, qui n’a jamais lâché le morceau, l’homme de Quif de Villeneuve (lauréat du GNT) a très vite compris qu’il pourrait aller au bout : « Il s’agit d’un cheval dur. J’ai pu le rabattre en tête à mi-parcours et, à cet instant, je me suis dit que l’on allait aller gagner. Il est vraiment très fort. »
En vue aujourd’hui : Christian Bigeon et Sébastien Ernault s’emparent des accessits
Deuxième du Prix du Bourbonnais avec l’excellent Sévérino, Christian Bigeon a encore fait étalage de son savoir-faire avec Un Amour d’Haufor. Après avoir pisté Sébastien Ernault (Une Lady en Or), l’entraîneur driver s’empare du premier accessit.
Sébastien Ernault prend pour sa part la troisième place avec la très tenace Une Lady en Or. Une prestation plus qu’encourageante selon son pilote, qui nourrissait tout de même quelques regrets après l’épreuve : « J’ai pu bénéficier d’un bon parcours jusqu’au moment où Uaukir s’est mis à la faute. Je me suis retrouvé alors en épaisseur le nez au vent. Sans cela, je pense que j’aurais pu gagner. »
Le favori battu : les explications de Matthieu Abrivard
Associé à Uraki des Sarts, très plébiscité par les parieurs, Matthieu Abrivard n’a pas réussi à se mêler à la lutte pour la victoire, se contentant de la cinquième place : « Mon partenaire manque encore d’expérience et de maturité. En haut de la montée, j’ai senti que je n’avais pas le gaz pour gagner. Je n’ai pas voulu être trop dur. Cela aurait été inutile. « Uraki » a encore tout l’avenir devant lui »
Crédit Photo : APRH