Grand Prix d’Amérique: Bold Eagle, Propulsion, Bird Parker... notre pronostic

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Notre favori : 18 BOLD EAGLE
Mais si, c’est bien lui notre préféré. La champion de Pierre Pilarski va tenter d’entrer dans le cercle très fermé des chevaux ayant gagné trois fois l’Amérique (Uranie, Roquépine et Bellino II… Ourasi l’a gagné quatre fois). Certes, il a été battu lors de ses quatre dernières sorties. Certes, il a peut-être payé son déplacement infructueux en Suède. Certes, il n’a peut-être plus autant de marge que par le passé. Mais un champion tel que ce fils de Ready Cash ne doit surtout pas être enterré trop vite. S’il peut se faire emmener jusqu’à l’entrée de la ligne droite, il sera redoutable. C’est notre impression.
Qui pour le battre ?
Un tricolore ou un ambitieux visiteur ? Telle est la grande question ! Du côté hexagonal du problème, nous avons le 16 BIRD PARKER. Sa campagne européenne semble lui avoir fait le plus grand bien. Quelle bonne initiative de lui avoir changé les idées, avant les grandes joutes de Vincennes. Il a toujours été bon, mais cet hiver, c’est un lion. Et son jeune pilote semble bien connaitre les "boutons" de ce trotteur parfois facétieux, notamment au départ. Il peut gagner. Une chose est sûre, c’est que cette édition sera - une nouvelle fois - marquée par le phénomène Ready Cash, étalon prolifique qui vient d’ailleurs de voir un de ses rejetons gagner le « Cornulier ». Bold Eagle, Bird Parker, Charly du Noyer et… le 8 READLY EXPRESS défendront la lignée du désormais légendaire trotteur de Philippe Allaire, lui aussi double lauréat de la grande épreuve. Attention à ce Scandinave aux dents longues, qui n’a sûrement pas montré toute l’étendue de son talent sur la cendrée parisienne. Reste à voir son comportement face à de multiples attaques.
L’Amérique… je veux l’avoir, et je l’aurai !
Depuis Moni Maker, en 1999, aucun Américain n’a remporté le Grand Prix d’Amérique. Cette année, le 10 PROPULSION semble de taille à faire flotter le stars and stripes sur Paris. Quelle impression laissée dans le "Bourgogne", avec une double accélération digne des plus grands. Lorsque son glacial driver, Örjan Kihlstrom, lui a baissé les oeillères à cinquante mètres du poteau, il a pris un nouveau départ. Impressionnant de facilité, il est piloté par un homme qui avait mené un certain Maharajah au succès en 2014 (battu par Ready Cash en 2011). Bref, le danger vient peut-être principalement de ce fils de Muscle Hill.
Et les autres ?
Limiter notre analyse aux quatre chevaux précités serait trop facile. Que va nous inventer Jean-Michel Bazire, le "Zidane des courses", avec le 9 BÉLINA JOSSELYN, dauphine de Bold Eagle l’an passé ? Il a tout axé sur cette course, où elle sera pieds nus. Le 2 BRIAC DARK est loin d’être ridicule face à une telle opposition, tout comme le 12 LIONEL (drivé par son propriétaire), ou encore le 7 VALKO JENILAT, qui n’a rien d’un faire valoir. Le 5 RINGOSTARR TREB est une mobylette avec un moteur de grosse cylindrée. Et si le 15 BILLIE DE MONTFORT était récompensée de son incroyable carrière ? Avec pas moins de cinq partants, il se pourrait bien que Sébastien Guarato possède finalement les clés de la plus belle course du monde au trot…
Notre prono (en cinq chevaux s’il vous plaît) :
18 BOLD EAGLE (le boss)
10 PROPULSION (l’Américain)
16 BIRD PARKER (l’autre "Ready Cash")
5 RINGOSTARR TREB (tellement maniable…)
15 BILLIE DE MONTFORT (miss constance)