Jean-Michel Bazire dans le trio de tête de la Casaq Ligue

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Jean-Michel Bazire un jour, Jean-Michel Bazire toujours. Déjà vainqueur du Quinté+ la veille, le crack driver a doublé la mise en remportant le Prix de la Nièvre avec Prince du Verger ce jeudi 9 février à Vincennes. Grâce à ce succès, le sulky d’or s’empare de la troisième place du classement de la Casaq Ligue aux dépens de Dominik Locqueneux. Malgré tous ses efforts, Jean-Loïc Claude Dersoir (Récit Jeloca) doit se contenter de la deuxième place devant Aymeric Thomas (Para du Perreux), Philippe Békaert (Ode de Chantereine) et Matthieu Abrivard (Quick Viervil).

Le gagnant du jour : Jean-Michel Bazire en grande forme

Les Quinté+ se suivent et se ressemblent pour Jean-Michel Bazire. Lors de ses vingt dernières tentatives dans les courses supports d’évènements, le pilote s’est illustré à quatre reprises et a pris neuf places soit 65% de réussite dans les cinq premiers. "C’est bien je rattrape le temps perdu actuellement et j’ai de bonnes cartouches. Aujourd’hui, c’était la cohue au départ, tout le monde était motivé et mon cheval s’est montré très appliqué pour partir au trot. Par la suite j’ai bénéficié d’un bon parcours car j’ai toujours eu un dos. A l’intersection des pistes, j’ai progressé à l’extérieur et j’ai hésité à reprendre le dos de Pierre-Yves Verva dans le dernier tournant. Mais comme j’étais parti, je me suis décidé à poursuivre et à envoyer. J’ai eu du mal à passer Ruante mais après j’ai bien senti que j’avais la mesure de Jean-Loïc Claude Dersoir. Mon cheval est très tenace et repart toujours dans la ligne droite et c’est encore ce qu’il a fait."

Le driver du jour : Aymeric Thomas très heureux

Formé à l’école des meilleurs chez Jean-Baptiste Bossuet et Jean-Paul Marmion, Aymeric Thomas détient un palmarès éloquent. Lauréat à 403 reprises dans sa carrière, il a connu de grandes joies en tant que driver et entraîneur. "Je suis très content que mon cheval de cœur revienne au top. Nous avons vécu de grands moments ensemble. Ses problèmes semblent derrière lui maintenant et il va rattraper le temps perdu. J’ai assuré au départ et j’ai patienté à l’arrière garde. Je me suis rapproché en montant et j’ai été un peu malheureux dans le dernier tournant à cause d’un adversaire au galop. Mon cheval a ensuite bien conclu et s’est montré très courageux jusqu’au bout. C’est vraiment un dur à cuire."

Crédit Photo : Scoopdyga

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