Les obstacles mode d'emploi

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La rivière des tribunes : 1m de haut pour 5m50 de large. L’eau est cachée par l'obstacle. Il faut donc effectuer un énorme bond en longueur - plus de huit mètres - pour être sûr de la franchir sans encombre. Laisser ses postérieurs dans l’eau peut s’avérer dramatique...
Le petit open-ditch du tournant : 1m30 de haut pour 3m10 de large depuis la barre d’appel. La difficulté, au-delà de l’obstacle qu’il faut respecter, c’est de bien équilibrer son cheval, car il se trouve dans un virage !
Le talus breton : sur la piste intérieure des steeple-chases. À deux tours de l’arrivée, il ne faut pas se tromper sur cet obstacle de 1m30 de haut sur plus de 3m de large !
Le gros open-ditch : les choses sérieuses commencent ! Après le brook, il y a une assez longue distance de plat avant d’aborder cet obstacle massif. Depuis la barre d’appel, il est large de 3m70 pour une hauteur de 1m60.
Le mur : même s’il ne semble pas très impressionnant vu des tribunes, c’est un obstacle traitre, car il ne faut pas le toucher ! Haut de 1m10, il fait tout de même plus de 2m de long. Le principal problème, c’est que les chevaux ont tendance à le négliger...
La butte : il n’y a rien à sauter, simplement une petite montée, puis une descente, qui peuvent parfois couper les jambes des plus pressés. En général, le jockey laisse son cheval galoper de lui-même, trouver son rythme sur cet obstacle, le dernier avant d’aborder la longue portion plate qui mène au rail ditch and fence.
Le rail ditch and fence : le voilà, le juge de paix ! 4m10 de large (un fossé de deux mètres) pour une hauteur de 1m60. Autant dire que la moindre erreur est sanctionnée de suite. En général, la course a déjà commencé à se décanter. Les concurrents doivent arriver avec du rythme, mais pas trop vite non plus afin de bien négocier ce véritable monstre.
Le moyen open-ditch : un vrai piège, puisqu’il ressemble à un obstacle naturel, mais qu’il ne vaut mieux pas le tutoyer !