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EN VIDEO – Global Poker League : la compétition qui rend le poker plus sportif

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Invité du RMC Poker Show ce dimanche, le Français Alexandre Dreyfus a évoqué sa dernière création : la Global Poker League, compétition par équipes disputée sur plusieurs mois sur le modèle des sports US. Un nouveau format qui rapproche un peu plus le poker d’un sport à part entière.

Douze « franchises » (équipes) réparties en deux conférences géographiques sur le modèle des sports US. Quatorze semaines de saison régulière puis des playoffs. Au bout, une finale en novembre devant plusieurs milliers de spectateurs dans l’écrin de la Wembley Arena à Londres. Avec la Global Poker League, Alexandre Dreyfus compte faire passer le poker dans une autre dimension. Celle qui le rapprochera un peu plus d’un sport à part entière. A 38 ans, ce Français inventif et visionnaire ne cesse de remodeler le format des compétitions.

Propriétaire de Global Poker Index (plateforme de classement des joueurs), de Hendon Mob (plateforme recensant les gains des joueurs) et du circuit de tournois Deepstack Open, Dreyfus a organisé en 2015 les Global Poker Masters, sorte de Coupe du monde de poker disputée à Malte et remportée par l’Italie. Et cette année, il a décidé d’aller encore plus loin avec la Global Poker League.

« Essayer de promouvoir le poker comme un sport »

Inspirée du eSport (les compétitions de jeux vidéo), avec notamment une finale disputée debout dans un cube permettant aux joueurs de ne pas entendre les réactions de la foule, cette dernière va opposer les douze équipes – dont les joueurs ont été recrutés par des capitaines lors d’une draft façon NBA – sur différents formats de jeu : huit semaines de jeu en ligne avant 33 jours consécutifs en live, à Las Vegas, le tout en heads-up (face-à-face) ou en 6-max (tables de 6 joueurs).

« Notre métier, même si le mot n’existe pas, c’est de sportifier le poker, a expliqué Alexandre Dreyfus ce dimanche lors du RMC Poker Show. On a l’ambition d’essayer de promouvoir le poker comme un sport. On ne dit pas que le poker est un sport, ce n’est pas vrai, mais on essaie de le structurer et de le marketer comme tel. L’ambition, c’est de promouvoir le poker avec un angle différent. » Ouvrir le poker vers l’extérieur pour en faire un vrai divertissement populaire. Une ambition à la hauteur du défi imaginé par le Français.