Michel Dhrey : "Je joue au poker depuis 35 ans"

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“J’ai commenté 3 victoires françaises en Coupe Davis et quelques finales de Coupe du Monde, dont une aux côtés de Michel Drucker.”
"J'ai débuté par le fermé il y a 35 ans"
“J’ai découvert le poker fermé il y a plus de 30 ans. Si j’ai appris à jouer au Hold’em il y quelques années seulement, mes copains, eux, ne veulent absolument pas s’y mettre. Ils disent que l’on ne peut pas bluffer au Texas Hold’em et que c’est un jeu qui correspond mieux à la jeune génération. Avec mes amis on se retrouve toutes les semaines pour une partie de poker fermé très agréable. Car le poker est aussi une façon de passer le temps et ces quelques heures où l’on refait le monde autour d’un bon petit verre sont exquises.”
"Ma grosse erreur à Deauville"
“J’ai déjà réussi quelques belles performances en tournoi. Ma plus belle reste sans aucun doute celle de Deauville l’an passé ou j’ai terminé 16ème sur 565 joueurs. Ce jour là, j’ai remporté 3.000 euros mais je sais que j’aurai pu remporter beaucoup plus. Nous n’étions plus que 16 et c’est là que j’ai eu cette sorte d’absence, cette erreur de jugement. J’ai envoyé mon tapis avec un tirage quinte sans véritablement analyser la situation. Mais c’est le poker et on apprend assez rapidement de ses erreurs.”
"Je préfère passer par des qualifications pour les gros tournois"
“Je joue régulièrement à l’Aviation, à Cadet et à Clichy. Une partie entre amie ou un tournoi dans un cercle de jeu n’a vraiment rien à voir. Je ne joue jamais des sommes qui excèdent les 50 ou 100 euros en tournoi. J’ai d’ailleurs fait pas mal de tables finales dans les cercles parisiens. Mon seul problème est de savoir s’il faut dealer ou non quand nous ne sommes plus que 5 ou 6 en table finale. Je ne paye jamais directement le buy-in des tournois à 500 euros car je préfère tenter ma chance lors de qualifications.”
"Aujourd'hui j'ai le temps de jouer"
“Je vis ma retraite sans problème. J’ai toujours cette passion du sport et je l’aurai à tout jamais. J’écoute beaucoup la radio et la télévision et ne manque jamais un grand évènement sportif. J’ai eu la chance de commenter quasiment toutes les disciplines sportives donc j’ai vraiment cet impression d’accomplissement. Aujourd’hui j’ai plus le temps pour jouer au poker, plonger à la recherche d’oursins ou voir des amis.”