Yohann Aubé : "Ce contrat aurait été une consécration"

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"J'ai joué 60 ou 70.000 mains en une semaine"
“J’ai participé au “Pro Dream PMU” pendant quasiment 2 mois pour tenter de remporter un contrat d’une valeur de 50.000 euros et m’offrir une année à parcourir le monde mais malheureusement je n’ai pas été l’heureux élu. Ce challenge comprenait 3 phases bien distinctes. Tout d’abord, il y a eu une course au points ou il a fallu bosser 12 à 15 heures par jour sur environ 18 tables. J’ai dû jouer 60 ou 70.000 mains sur une semaine, ce qui est considérable. D’autres joueurs se sont qualifiés en participant à des MTT ou des Freerolls.”
"J'ai remporté le tournoi alors qu'il ne me restait plus qu'une blind"
“La 2ème semaine ou demi-finale fut moins intense. Lors de cette phase, nous n’étions plus que 18 et seuls 6 se sont qualifiés pour la grande finale. Nous devions jouer 4 gros tournois online par jour pendant 5 jours. Mais avec la variance, cette phase peut être très compliquée à gérer. Pour ma part, j’ai remporté un tournoi le premier soir puis plus rien jusqu’au dernier tournoi. J’ai vécu une sorte de marée noire (rire). Mais tout s’est arrangé avec la “win” sur le dernier gros tournoi alors qu’il ne me restait qu’une ante. Aux blinds 2.000/4.000, il ne me restait que 400 et j’ai remporté le tournoi!”
"Je cours après un contrat depuis quelques années"
“Ce contrat aurait été une consécration pour moi car je cours après depuis quelques années. C’est très important aujourd’hui pour un joueur professionnel d’avoir un contrat de sponsoring. Les rooms ne distribuent plus des contrats à tour de bras en fonction de la conjoncture économique. Ca fait plusieurs fois que je passe à 2 doigts d’une belle opportunité comme celle-ci et ça fait mal.”
"Je vais me remettre au travail"
“Mais je ne suis pas du genre à me plaindre. Maintenant on va repartir au boulot online. On ouvre 18 tables et on envoie. Pour ce qui est des tournois live, compte tenu des frais que cela engendre, je préfère tenter de me qualifier sur internet. En fait, le poker c’est comme au tennis, seuls les 100 premiers mondiaux en vivent très bien mais pour les autres il est impossible de s’enflammer. Rendez-vous dès la semaine prochaine au Cercle Clichy Montmartre pour le WPT Paris.”