RMC Sport

Fred Hermel 01/02

NI BARÇA NI REAL

« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître… » chantait le sublime Charles Aznavour. Et bien, quand j’étais petit, il y avait une émission mythique sur FR3 qui s’appelait « Les jeux de vingt heures ». Elle était présentée par Jean-Pierre Descombes et Maître Capello. Toute une époque ! L’un des jeux vedettes du programme se nommait le « Ni oui ni non ». Durant une minute, les candidats répondaient à des questions sans pouvoir utiliser le « oui » et le « non ». C’était génialement con. Cette semaine, je vais inaugurer le « Ni Barça, ni Real ». Pas besoin de vous expliquer les règles. C’est parti : Parlons donc d’Osasuna. Le club de Pampelune a créé la surprise en s’imposant à Villarreal (2-1). Ce qui a provoqué la destitution d’Ernesto Valverde, le coach du sous-marin jaune. On me dit, depuis la côte méditerranéenne, que c’est surtout les mauvaises relations de cet excellent entraîneur avec ses joueurs qui ont conduit à sa perte. Mendilibar (valladolid), lui, s’entendait bien avec tout le monde. Mais les mauvais résultats ont parlé : dehors ! Alors que Xerez, qui se retrouve en première division pour la première fois de son histoire, a enregistré sa deuxième victoire… en vingt matches ! (2-1 face à Majorque). Ce sera toutefois dur pour les Andalous de se maintenir parmi l’élite. Ah j’oubliais un truc vachement important: Gurpegui, milieu de terrain de l’Athlétic Bilbao, n’était pas du tout content après la défaite de son équipe à Barcelone contre l’Espanyol (0-1). « Nous pouvons mieux jouer au football » a-t-il déclaré dimanche. Des mots terribles… Bon, elle vous a fait chier cette chronique ? Moi aussi, je vous rassure. Alors, la semaine prochaine, nous ne jouerons plus au « Ni Barça ni Real » et je vous parlerai des choses qui comptent dans le football espagnol.

Fred