Fred Hermel 01/11

Fred Hermel analyse la domination du Real et du Barça sur le championnat espagnol.
J'imagine que vous adorez tout comme moi cette scène mythique de la «Grande Vadrouille » où Bourvil et Louis de Funès chante le « tea for two » (thé pour deux) dans les bains turcs. Je pensais à ce moment inoubliable du cinéma populaire français en analysant les résultats de la liga de ce week-end. Oui, cette saison encore, on se dirige vers un « tea for two ». Tous les possibles alternatives au fantastique duo Real-Barça ont patiné : Valence a fait match nul à domicile face Saragosse, la lanterne rouge (1-1), Séville s'est fait étriller au Camp Nou (5-0), Villarreal a sauvé un point in-extremis à Gijon (1-1) et l'Atlético de Madrid a dérapé face à Almeria (1-1) au stade Vicente Calderon. Les écarts ne sont pas encore importants d'un point de vue mathématique mais la sensation que c'est entre les deux géants du football espagnol que se trouve d'ores et déjà la champion 2010/2011 prend de l'ampleur. Bien sûr que c'est une mauvaise nouvelle mais il ne faut quand même pas exagérer sur les conséquences d'une telle situation. Il est finalement assez fréquent dans tous les grands championnats que les grosses écuries squattent les premières places. Il serait beaucoup plus inquiétant pour le football espagnol que le Real et le Barça ne soient plus au rendez-vous. Et puis, sincèrement, il reste un suspense énorme entre les deux. D'autres sont moins bien lotis. On me dit, par exemple, que tout est déjà décidé en Premier League et que Chelsea n'a pas de véritable concurrent. Mais non je déconne Philippe, te fâche pas !
Fred